Le patron de Red Bull Christian Horner a été critiqué par l’ancien directeur de l’équipe Williams Peter Windsor pour ne pas avoir réussi à résoudre les tensions persistantes entre Max Verstappen et Sergio Perez. Les deux hommes peuvent à peine être séparés après deux courses depuis le début de la saison, bien qu’une manœuvre sournoise ait permis à Verstappen de rester en tête après le Grand Prix d’Arabie Saoudite.
A l’insu de Perez, le Néerlandais a arraché le point de bonus du tour le plus rapide dans le dernier tour de la course de dimanche dernier pour conserver un point d’avance sur son coéquipier. Perez a semblé agacé par la façon dont les choses se sont déroulées, car il n’a découvert que Verstappen était autorisé à pousser qu’après le drapeau à damier.
Verstappen a balayé la concurrence, y compris Perez, en 2022, mais le Mexicain semble plus à l’aise dans la voiture de cette année et a montré un rythme suffisamment fort pour empêcher le double champion du monde en titre de le rattraper à Djeddah.
Du point de vue de Verstappen, sa deuxième place n’est pas le fruit d’un manque d’efforts, car il a tenté de rattraper Perez après s’être élancé de la 15e place sur la grille de départ.
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Windsor a affirmé qu’il aurait été « agacé » s’il avait été sur le mur des stands de Red Bull, ajoutant que Horner et le reste de la direction de l’équipe ont manifestement échoué à gérer les tensions qui ont éclaté la saison dernière lorsque Verstappen a refusé de laisser passer Perez au Brésil. Il estime également que l’équipe aura fort à faire avec Verstappen, qui pourrait se rebeller contre toute consigne qui ne l’amènerait pas à se donner à fond pour la victoire.
« Si j’avais été sur le mur des stands, j’aurais été très nerveux, et en fait assez agacé que les deux pilotes se poussent aussi fort », a expliqué Windsor sur sa chaîne YouTube. « Ils allaient plus vite que nécessaire.
« Ils auraient pu se retirer, mais à chaque fois que Max faisait un bon tour, Sergio répondait. Ce n’est pas ce que l’on souhaite quand on a un doublé facile, mais l’affaire s’est résolue d’elle-même quand Max a signalé qu’il avait ressenti une vibration.
« C’était un moment de tension du point de vue de Perez, qui ne savait pas jusqu’où pousser la voiture. Cela revient à ce qui s’est passé au Brésil quand Verstappen n’a pas rendu la position, et cela n’a pas été résolu par la direction. Il était très clair que, à la moindre occasion, Verstappen aurait poussé Perez jusqu’à l’arrivée.
« Il faut se pencher sur la question. Comment vont-ils s’y prendre ? Je n’en ai aucune idée, car Verstappen n’est pas le genre de pilote à écouter autre chose que ‘va et gagne la course’. »
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