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Cameroun-mort de Samuel Wazizi : Éric Golf Kouatchou demande aux autorités que toute la lumière soit faite sur l’affaire

Le correspondant de Canal 2 internationale à Paris condamne la mort en détention de son confrère Samuel Wazizi. Il estime aussi que l’État du Cameroun doit faire toute la lumière sur ce drame.

La mort en détention du journaliste anglophone Samuel Wazizi, suscite encore des réactions au sein de la corporation des journalistes au Cameroun. La dernière sortie en date est celle d’Eric Golf Kouatchou. Ce dernier est le correspondant de Canal 2 international  à Paris. Dans les colonnes du quotidien Le Messager, édition de ce lundi 8 juin 2020,  il exprime son désarroi. « La nouvelle de la mort en détention du confrère Samuel Wazizi est un véritable coup de massue pour tous ceux qui défendent la liberté d’informer au Cameroun », comme l’homme de médias.

Il pense que les journalistes doivent mettre la pression sur le gouvernement pour que lumière soit faite. « Le message envoyé par cet événement tragique est terrifiant : comment expliquer qu’on ait laissé l’état de santé de Samuel Wazizi se détériorer sans rien faire ? J’estime que de nombreuses zones d’ombre subsistent dans l’évolution de l’état de santé du journaliste. C’est pourquoi nous devons exiger des autorités que toute la lumière soit faite le plus rapidement possible, par l’ouverture d’une enquête indépendante, approfondie et transparente sur les circonstances de sa mort ».

Yaoundé

Pour le journaliste arrêté en début du mois d’avril 2020 à Yaoundé, avec cette mort de Wazizi, il réalise combien il est chanceux. « Je sais aujourd’hui que j’ai été très chanceux de m’en être sorti ainsi et encore plus d’être encore vivant. Je me demandais ce que je faisais en cellule et surtout combien de temps ça allait encore durer ».

Il estime pour finir que pour que ce genre de drame n’arrive plus, les journalistes doivent être unanimes. « Je pense enfin que chaque journaliste en particulier et camerounais en général qui regarde et laisse faire sans agir ni réagir, porte également une part de responsabilité ».

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