Le journaliste et cadre du Groupe L’Anecdote Bruno Bidjang demande à l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Issa Tchiroma Bakary de partir dans le silence.
François Bruno Bidjang n’a pas laissé 24 heures passées avant de faire son coup de gueule à l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Issa Tchiroma Bakary. Pour lui, la lettre du démissionnaire du régime Biya n’est qu’une ironie.
« Il y a des silences qui honorent. Et des prises de parole qui déshonorent. Monsieur Issa Tchiroma Bakary, après avoir passé près de deux décennies dans les hautes sphères de l’État, vous venez aujourd’hui, à la veille d’une élection cruciale, faire semblant de découvrir les tares d’un système dont vous avez été l’un des rouages les plus zélés. Quelle ironie.
Vous qui avez été ministre à répétition, chantre bruyant du régime, justificateur infatigable de toutes les décisions, vous voilà subitement frappé par une illumination démocratique. Mais le peuple camerounais a de la mémoire. Il n’a pas oublié vos envolées contre l’opposition, vos mises en scène devant les caméras, vos justifications parfois grotesques des choix les plus impopulaires », peut-on lire dans la sortie du cadre du Groupe L’Anecdote.
Indiquant à l’homme politique Issa Tchiroma Bakary qu’il a tout reçu du chef de l’État Paul Biya, il lui iindique que c’est dans la loyauté que le Cameroun se construit. Et si, dans sa lettre, le président du FSNC se présente comme l’homme à même de pouvoir diriger le pays, le journaliste de formation ne lui en trouve aucune qualification pour le faire.
« Le Président de la République vous a donné votre chance. À plusieurs reprises. Vous l’avez utilisée pour parader, pour gesticuler, pour faire du bruit. Jamais pour construire. Vous n’avez ni les idées, ni l’envergure, ni la constance pour parler de rupture aujourd’hui. Et encore moins pour incarner l’avenir », peut-on lire dans la sortie de Bruno Bidjang.
La politique, c’est juste une question de politique. Il serait mieux de garder le silence et d’observer jusqu’à la présidentielle
Bruno sache que tout le monde ne ferme pas la bouche jusqu’à la mort comme toi. Puis chacun a le droit de retourner sa veste. Tchiroma doit seulement savoir que nous ne sommes pas bêtes
Bruno tchiroma n’est pas ton ami hein!!!!!!!!!tu lui parles comme si c’était ton ami…le respect a foutu le camp!!!!il est libre de quitter Biya. Ou est le problème ?