La récente tragédie survenue dans la région de l’Ouest du Cameroun met en évidence un problème préoccupant : l’absence de sérum antivenimeux dans les hôpitaux locaux. Une jeune fille, en vacances dans son village, a perdu la vie suite à une morsure de serpent, faute de pouvoir bénéficier du traitement adéquat à l’hôpital de Batié où elle a été conduite en urgence.
L’incident s’est produit alors que la fillette jouait avec d’autres enfants près d’une rivière. Lorsqu’elle a été mordue par un serpent, la panique s’est emparée de tous. Sa famille l’a rapidement emmenée à l’hôpital de Batié, dans l’espoir de trouver du sérum antivenimeux, mais malheureusement, aucun n’était disponible. Cette situation désespérée s’est répétée à l’hôpital de Bandjoun. Finalement, la fillette a été transférée à l’hôpital de la ville de Bafoussam, mais il était déjà trop tard. Le venin du serpent avait déjà causé des dommages irréversibles.
Ce tragique incident rappelle également la mort d’un militaire nommé Bidzanga Sizang Simon en juin 2023, victime lui aussi d’une morsure de serpent. Dans ce cas également, aucun centre de santé n’était équipé du sérum antivenimeux nécessaire.
Ces deux événements mettent en lumière la nécessité cruciale de garantir un accès adéquat aux antivenimeux dans les hôpitaux, en particulier dans les régions où les morsures de serpents sont fréquentes. Les conséquences tragiques de l’absence de ce traitement essentiel soulignent l’urgence d’agir pour éviter de futures pertes de vies humaines.
Il est impératif que les autorités sanitaires prennent des mesures immédiates pour remédier à cette situation alarmante. Des efforts doivent être déployés pour s’assurer que les hôpitaux de la région de l’Ouest soient équipés en permanence du sérum antivenimeux nécessaire pour traiter les victimes de morsures de serpents. De plus, il est essentiel de sensibiliser la population locale sur les mesures de prévention et les premiers secours à adopter en cas de morsure de serpent.
