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Avocats, magistrats et personnalités de gauche dénoncent la répression des manifestations — RT en français

Plusieurs personnalités de gauche, ainsi que des magistrats ou encore des avocats, ont mis en cause les pratiques de la police face au mouvement social actuel, pointant notamment l’action musclée de la BRAV-M et des gardes à vue « arbitraires ».

Assiste-t-on à un retour à la période des Gilets jaunes, durant laquelle les violences contre les manifestants s’étaient multipliées ? C’est la thèse d’une série de personnalités et de magistrats de gauche, qui ont fermement condamné les pratiques de la police, confrontée depuis le recours à l’article 49.3 à une recrudescence des manifestations.

De nombreuses interpellations ont eu lieu, notamment à Paris, avec plusieurs manifestations spontanées qui s’y déroulent depuis le 16 mars. Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrant les actions musclées des Brigades motorisées de répression d’action violente (BRAV-M) ont également suscité de nombreuses réactions. Le député écologiste à la mairie de Paris David Belliard s’est ainsi ému des vidéos de charges et de coups portés par la BRAV-M dans un « cortège sauvage » formé autour de Châtelet, des policiers s’en prenant à des manifestants qui ne semblaient présenter aucune péril particulier.

« Rien ne va pas avec ces photos !!! Assurer le maintien de l’ordre, ce n’est pas faire les cow-boys ! », a-t-il mis en cause, affirmant que « cette violence injustifiée n’est pas digne de l’Etat de droit ! ».

« C’est le retour du « policier » façon gilet jaune », a jugé le député insoumis François Ruffin en partageant le reportage du média Blast intitulé « L’Etat veut terroriser les manifestants ». L’élu de Picardie a dénoncé les « nassages, arrestations arbitraires, accusations sauvages de la BRAV… », ajoutant : « Ils brutalisent la France qui travaille. Ils brutalisent la démocratie. Et maintenant, ils brutalisent les manifestants.

De la même manière, le député socialiste Arthur Delaporte a qualifié d’ »inacceptables » les images des opérations menées dans les rues de Paris, condamnant « tout usage disproportionné de la force publique ». « L’ordre républicain n’est pas une répression violente et aveugle, qui s’écarte du plan national de maintien de l’ordre pour réprimer un mouvement social », a-t-il ajouté en référence à…

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