Le projet de stabilisation du bassin du lac Tchad, piloté par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), continue de transformer la vie des populations locales touchées par les conflits et l’insécurité.
Lors d’une récente réunion, les progrès de la troisième phase du programme ont été évalués, révélant des résultats encourageants pour les communautés affectées.
Ce projet a permis une amélioration significative des conditions de vie, en particulier dans des zones autrefois dévastées par les attaques de Boko Haram et des conflits communautaires. Christophe Charbon, chef de l’unité en charge du projet, a présenté les nombreuses initiatives menées dans les localités concernées. Celles-ci incluent des efforts pour renforcer la sécurité, développer les infrastructures, réhabiliter les écoles, et moderniser les centres de santé.
Les localités ciblées pour cette troisième phase sont notamment Tourou, Assighassia, Zeleved, et Nguetchéwé dans les monts Mandara ; Bodo, Soueram, et Fotokol dans le Logone-et-Chari ; ainsi que Logone Birni et Dabanga dans la région de Logone Birni. Chacune de ces zones bénéficie d’une attention particulière pour reconstruire et stabiliser des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, et l’économie.
Avec ces actions, le projet de stabilisation contribue à restaurer la paix et la sécurité tout en offrant aux populations locales des opportunités de développement durable. Les efforts continus du PNUD et de ses partenaires visent à ramener une stabilité à long terme dans une région historiquement affectée par l’instabilité.
