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Affaire Martinez Zogo : voici pourquoi Amougou Belinga et ses co-accusés ont de nouveau été renvoyés au SED

Contrairement au fait d’avoir renvoyé les suspects au Sed, pour soit disant complément d’enquête lié aux histoires de téléphone à retrouver, les enquêteurs ont remis leur rapport avec tous les scellés au commissaire du gouvernement hier soir.

Le renvoi des suspects au SED, c’est juste pour permettre au juge d’instruction militaire qui vient d’être désigné de prendre connaissance du dossier et de se prononcer sur le réquisitoire introductif d’instance du Commissaire du Gouvernement.

Aucun suspect n’a été reçu par le commissaire du gouvernement. Quand l’enquête est bien menée, le commissaire du gouvernement (CG) ne reçoit personne. Et quand il a fait son réquisitoire introductif d’instance, le juge d’instruction n’est pas obligé de prendre le relais immédiatement. Ça peut se faire 72 heures après, pour des mis en cause déférés le vendredi.

Dans ce cas, les suspects poursuivent leur garde à vue. Les suspects seront donc convoqués à tout moment pour se voir notifier les actes du juge d’instruction.

Une chose est sûr pour le moment, le commissaire du gouvernement n’a libéré personne. Ce qui veut dire qu’il y a suffisamment d’indices pour pour poursuivre les suspects déférés.

Dans la pratique judiciaire lorsque le commissaire du gouvernement décide d’ouvrir une information parce qu’il a suffisamment de preuve , il renvoie la suite des investigations à la compétence du juge d’instruction.

Même s’il y avait même eu une affaire de téléphone à retrouver , tout cela sera désormais recherché par le juge instructeur.

Paul Chouta

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