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Affaire Conceiçao : le ministre Jean De Dieu Momo prend le parti de Samuel Eto’o

Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo pense que le limogeage d’Antonio Conceiçao était salutaire.

Comme on pouvait s’y attendre le ministre délégué (Mindel) auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo a réagi à l’affaire Antonio Conceiçao vs l’Etat du Cameroun. Alors que la FIFA a donné gain de cause à l’ancien coach des Lions indomptables en demandant au Cameroun de lui verser plus du milliard de F, le Mindel demande qu’on ne vende pas la peau de l’ours sans l’avoir attrapé.

«Samuel Eto’o Fils, Président de la FECAFOOT pour un mandat de Quatre Ans renouvelable, est le 12eme joueur du monde parmi les plus riches. Ceci dit il ne faut pas vendre la peau de l’ours sans l’avoir attrapé: le milliard dont on parle tant fera ou a déjà fait l’objet d’une voie de recours ( Appel) devant le TAS qui pourra dire que la rupture du contrat était justifiée ou non. Est-ce qu’il a atteint les objectifs? Telle est la question. Mais même si la condamnation est maintenue, nous pensons que c’est rien par rapport au gain de la FECAFOOT. En effet, s’il n’avait pas été limogé, les lions indomptables n’auraient pas été qualifiés pour la coupe du monde au Qatar, et nous aurions perdu SEPT MILLIARDS !!! En le limogeant nous avons donc gagné sept milliards. Si donc nous lui jetons cadeau un millard sur sept pour le dépanner, il nous en restera toujours SIX MILLIARDS», écrit Jean De Dieu Momo qui précise que cette position est celle du citoyen et non du gouvernement.

Toujours dans le but de montrer que le président de la Fecafoot Samuel Eto’o a eu raison de limoger Antonio Conceiçao, Jean De Dieu Momo qui a publié cette tribune sur son compte Facebook Fo’o Dzakeutonpoug cite le journaliste Alex Gustave Zebaze qui pense qu’il était nécessaire de le faire.

«Le célèbre journaliste Alex Gustave Azebaze pense que cet acte du président de la FECAFOOT de limoger cet entraîneur était un acte de prise de pouvoir effectif à la FECAFOOT par les footballeurs professionnels. Je suis d’accord avec cette analyse. Donnons à César ce qui est à César», a écrit le ministre.

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