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Yaoundé : retrouvée morte et enterrée dans un cimetière, la famille demande l’exhumation du corps

Retrouvée morte dans sa chambre à Yaoundé et inhumée dans un cimetière, les proches de Virginie Marie Noël Assoah souhaitent que ses restes retournent en famille.

La famille de Virginie Marie Noël Assoah, institutrice retrouvée morte dans son domicile souhaite voir retourner ses restes en famille. En effet, après la découverte du corps en état de putréfaction le 30 juin dernier, des agents de la mairie de Yaoundé III l’ont inhumé au cimetière de Fougérole, dans l’arrondissement de Soa, région du Centre.

Le 06 juillet 2022, des membres de la famille de la défunte, diplômée de l’Ecole normale des instituteurs de l’enseignement général (Enieg) de Nlongkak à Yaoundé, se sont rendus à la brigade d’Efoulan, dans l’optique de rencontrer l’enquêteuse qui avait fait le procès-verbal du constat du décès pour l’ouverture de la porte de la défunte, scellée après la découverte macabre.

Après la levée des scellés et la désinfection du domicile par les agents du service d’hygiène de la mairie de Yaoundé III, les proches de la défunte ont pu avoir accès à ses effets. « Nous allons les envoyer au village et ses documents nous permettront d’établir l’acte de décès, une pièce principale pour le dossier d’exhumation », confie le frère aîné de la défunte, Darren Lambo Ebelle.

L’alerte du décès a été donnée par des odeurs nauséabondes et inhabituelles. L’odeur pestilentielle n’échappait même plus aux passants de cette route bitumée qui mène vers le quartier Obam Ongola. C’est ainsi qu’un officier de police habitant à proximité, va faire appel aux éléments du commissariat du 3e arrondissement d’Efoulan. La porte est défoncée, et le corps de la jeune enseignante est découvert en état de putréfaction avancé.

Selon le médecin légiste dépêché, Virginie Marie Noël Assoah, 30 ans, serait morte dans la nuit du dimanche à lundi 27 juin dernier. Après avoir passé quelques minutes à attendre l’arrivée du cercueil en vain, les policiers ont décidé de l’inhumation immédiate des restes de la défunte par les agents de la mairie de Yaoundé 3.

« J’ai reçu plusieurs coups de fil m’informant de ce que la mairie menaçait de prendre le corps pour aller inhumer. J’étais pratiquement harcelé. C’était à la limite de l’indécence. J’ai donné des assurances sur mon arrivée. Je cherchais un cercueil et un corbillard», relate le journaliste Darren Lambo Ebelle, encore sinistré et dévasté par la douleur de perdre une cadette.

Et de poursuivre : « Lorsque j’ai appelé une cousine à notre défunte mère pour lui dire que je venais déjà avec le cercueil, elle m’a demandé de laisser tomber, la dépouille étant déjà en route pour un cimetière à Soa pour inhumation. Malheureusement, ils ont porté ma sœur en terre sans que je ne sois arrivé. J’ai constaté amèrement que les agents de la mairie avaient juste un peu ouvert la terre, et jeté ma petite sœur, une enseignante, comme un animal. Cela leur a pris moins de deux minutes. Ils n’ont même pas pris la peine de refermer la terre».

Mutations

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