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Yaoundé : deux corps retrouvés dans une cité

Michelle Yonkam enceinte de quatre mois et sa fillette de deux ans sont passées de vie à trépas dans des circonstances troubles en fin de semaine dernière au quartier Ngousso.

L’histoire tragique se déroule au lieu-dit Ebama dans le 5e arrondissement de Yaoundé ce 9 septembre. Stève Yonkam, chef de famille, de retour d’un voyage dans son village natal, découvre tôt ce matin là, les dépouilles de son épouse Michelle Yokam âgée de 27 ans et de leur fillette de deux ans sur son lit conjugal.

La dame présente un visage tuméfié et des brûlures sur le corps. « Je me suis déplacé il y a quelques jours pour résoudre un différend au village. Alors que j ’étais dans le bus pour Yaoundé, mon beau-fils m ’informe que sa petite sœur n arrête pas de pleurer et que leur maman ne se réveille pas. Quand j arrive sur les lieux, je trouve ma petite famille inerte comme vous pouvez le constater», confie l’époux.

Selon les témoignages recueillis auprès des riverains, ce sont les pleurs en continue de sa petite sœur qui conduisent le jeune garçon dans la chambre de ses parents. Ce dernier constate que sa maman est entrain de dormir et décide de bercer celle-ci. Seulement, la fillette ne cesse de sangloter. C’est ainsi qu’il s’en va réveiller sa génitrice.

Une action qui sera vaine. Inquiet, il se saisit du téléphone, appelle son papa et l’informe de la situation. A son arrivée à la maison, il découvre la scène macabre.

Saisis, les éléments de la police judiciaire et du top management du 8e arrondissement sont descendus sur les lieux pour besoin d’enquête. Notons que des vomissements ont été retrouvés sur la moquette du salon. La police a apposé les scellés et transporté sur haute escorte les deux corps sans vie à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé. Force est de relever que ce n’est pas la première fois qu’une telle découverte se fait au quartier Ngousso et ses environs.

Pour rappel, la dépouille d’une jeune étudiante de F université de Yaoundé II Soa, en faculté des sciences juridiques et politiques, a été retrouvée dans le quartier éponyme au lieu-dit Fin Cimetière. Originaire d’Edéa, Blanche Ngo Bashinga y vivait avec son oncle maternel. Des drames similaires ont également été enregistrés non loin de là, notamment à Soa.

L’Anecdote

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