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Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté ce samedi 25 mars à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, où des milliers de personnes se sont rassemblées autour d’une réserve d’eau contestée en construction.
Les premiers heurts ont éclaté samedi 25 mars entre manifestants et forces de l’ordre autour d’une réserve d’eau contestée en construction à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où des milliers de personnes se sont mobilisées malgré l’interdiction de rassemblement.
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« Méga-bassins » de Sainte-Soline : plus d’un millier de manifestants sur place, plus de 3000 gendarmes et policiers mobilisés
Un long cortège s’était mis à défiler en fin de matinée, composé d’au moins 6.000 personnes selon la préfecture, « probablement un peu plus », et d’environ 25.000 selon les organisateurs – le collectif d’associations « Bassines non merci » , le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne.
ud83dudd34u26a1ufe0f Des affrontements éclatent entre manifestants et policiers à Sainte-Soline, où des milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre le projet de méga-bassin.#SainteSoline
— Élections 202(2) (@2022Elections) 25 mars 2023
Plus de 3.000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités, tandis qu’ »au moins un millier » de militants violents, « prêts à en découdre avec la police », participent au rassemblement.
Lancer de projectiles et tir de mortier
La manifestation, interdite comme la dernière qui avait donné lieu à des heurts à l’automne, convergeait vers le « bassin » de Sainte-Soline, surnom donné par leurs opposants aux réserves d’eau en construction dans la région pour l’irrigation agricole.
« Le but est d’approcher et d’encercler le bassin pour arrêter le chantier », a déclaré un membre des Soulèvements de la Terre au départ du cortège qui s’est ensuite scindé en plusieurs groupes à cet effet.
À l’approche du site, des affrontements ont éclaté rapidement entre les forces de sécurité et des militants radicaux, avec des jets de projectiles et des tirs de mortier auxquels policiers et gendarmes ont répondu avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau, selon des informations. Journalistes de l’AFP.
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