Ces derniers jours, près de 500 gendarmes et 120 policiers ont été envoyés à Mayotte en renfort pour lutter contre la délinquance et l’immigration clandestine.
La première mission de reconnaissance a eu lieu dans l’après-midi du jeudi 20 avril pour une partie des forces de sécurité en renfort à Mayotte. Environ 500 gendarmes et 120 policiers sont arrivés de France métropolitaine ces derniers jours. Les interventions dans les bidonvilles doivent débuter lundi 24 avril au plus tard pour deux mois dans le département français de l’océan Indien. De nombreux bidonvilles, construits sans autorisation, pourraient être démantelés et les sans-papiers expulsés pour la plupart vers Anjouan ou les Comores, d’où ils sont originaires.
Dans un village, les habitants se préparent à une destruction imminente. Les autorités ont récemment répertorié leurs habitations de fortune avec des numéros. Certains, résignés, font leurs valises. D’autres, au contraire, sont déterminés à rester. « Nous ne sommes pas des chiens, nous ne sommes pas des animaux », dénonce un habitant arrivé des Comores il y a 25 ans. Elle a refusé une offre de réinstallation de trois mois. Les forces de l’ordre s’attendent à des affrontements dans les semaines à venir.
