Un ancien membre de la Delta Force secrète de l’armée – qui a sorti Saddam Hussein de sa cachette souterraine en 2003 – a finalement fourni un récit de première main de la capture du dictateur.
Apparaissant sur un podcast le mois dernier, le sergent-chef de l’armée Kevin Holland a parlé de l’arrestation de Hussein le 13 décembre 2003 – la première fois qu’un Américain l’a fait en près de 20 ans.
Jil est le seul soldat connu à avoir servi à la fois dans l’équipe d’élite SEAL 6 de la marine et dans le 1er détachement opérationnel des forces spéciales-Delta, Hollande a ensuite offert des détails inédits à l’ancien Navy SEAL Jack Carr sur son programme Danger Close.
S’adressant avec une franchise surprenante à son collègue militaire lorsqu’il a été interrogé sur l’incident très médiatisé, Holland a révélé comment lui et ses frères d’armes avaient trouvé le trou de huit pieds de profondeur et comment ils avaient trouvé un Hussein hagard armé d’une arme à feu à l’intérieur.
Holland a déclaré qu’à un moment donné, après avoir maîtrisé le prisonnier ensanglanté, ils lui ont dit d’un ton narquois : « Le président Bush vous envoie ses salutations.
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Le vétérinaire SEAL 6 Kevin Holland est apparu aux côtés de son compatriote de Caroline du Nord Daniel Winkler – un coutelier avec lequel Holland collabore sur une nouvelle lame tactique – le soldat a rompu son silence
Holland, vu à l’extrême gauche sur la photo de décembre 2003, a révélé comment lui et son frère et leurs bras sont venus trouver le trou de huit pieds de profondeur, et comment ils ont trouvé un Hussein hagard armé d’une arme à feu à l’intérieur.
Les récits surviennent près de deux décennies après la dernière déclaration officielle sur la capture du dictateur, avant son éventuelle exécution par pendaison en 2006.
Apparaissant aux côtés de son compatriote de Caroline du Nord Daniel Winkler – un coutelier avec lequel Holland collabore sur une nouvelle lame tactique – le soldat légendaire a rompu son silence sur l’arrestation, qui a été remise en question l’année dernière lorsqu’un interprète irakien qui travaillait avec l’armée américaine a réfuté les affirmations selon lesquelles Hussein se cachait au moment de son arrestation.
Le trio a commencé leur discussion en parlant des origines de Holland et de Winkler et de la façon dont ils se sont connus – avant de se tourner vers la carrière militaire de 20 ans de Holland.
Holland a décrit comment il est venu rejoindre les SEALS à la sortie du lycée lorsqu’il a vu un magazine Parade qui montrait la force d’opérations spéciales en mission supposée ‘tout couvert de boue.
« J’ai toujours grandi avec John Wayne, et j’ai regardé les bérets verts, et tout ça, et je voulais être un béret vert, et lire First Blood, bien sûr », a déclaré Holland, notant que le personnage principal Rambo portait ‘un 30/30 [Winchester Rifle]’, l’arme qu’il utilisait pour chasser le gibier à l’adolescence dans les contreforts de la Caroline du Nord.
« C’est avec ça que j’ai grandi et donc son passé était un béret vert, et c’est ce que je voulais être. »
Finalement, après avoir vu à quel point les exigences étaient limitées pour rejoindre d’autres services tels que l’armée, Holland a déclaré qu’il avait décidé de rejoindre les SEALS et a finalement rejoint la sacrée équipe 6. Avant que la guerre en Irak n’éclate en 2003, il a été muté à l’équivalent de l’armée, la Delta Force.
Le seul soldat connu à avoir servi à la fois dans l’équipe d’élite SEAL 6 de la marine et dans l’équivalent de l’armée Delta Force, Holland – vu à gauche – a décrit comment des soldats ont posé pour des photos avec le dictateur déchu, qui a déclaré dégager une «présence maléfique»
Bientôt, la conversation s’est tournée vers Hussein, Carr abordant le sujet avec une certaine prudence, anticipant apparemment que Holland n’élaborerait pas – et ne pourrait probablement pas – élaborer.
« Je ne sais pas si nous pouvons en parler ou non – nous allons le supprimer », a déclaré Carr, avant d’interroger le militaire sur la mission de 2003 dans la petite ville agricole d’Ad-Dawr, où Hussein était enfermé.
Holland a répondu en décrivant dans les moindres détails comment ils ont reçu des « renseignements humains » concernant l’emplacement du dictateur alors déchu, et ont finalement trouvé un Hussein hagard dans une petite cachette près d’une ferme.
La ferme était située dans une étendue déserte bordée d’une seule route, a déclaré Holland, où les Irakiens fidèles à Hussein se postaient pour les informer de l’approche de forces.
Après avoir été bien reçu, Carr a commencé l’échange sensible en demandant comment Holland et son équipe en étaient venus à repérer le petit trou, qui était masqué avec des broussailles et de la terre et une grande couche de polystyrène en dessous.
Holland a décrit avec minutie comment ils ont reçu des «informations humaines» concernant l’emplacement du dictateur alors déchu et ont trouvé un Hussein hagard dans une petite cachette près d’une ferme.
‘Mmh. Oh oui, dit Holland, comme s’il se souvenait d’un vieux souvenir familier.
« Ouais, eh bien, nous avions des renseignements humains qui nous montraient exactement où il se trouvait », a déclaré Holland.
Lorsque son équipe a trouvé l’endroit obscur mentionné par l’informateur, « nous l’avons juste balayé », a déclaré Holland.
«Ils avaient un gros bouchon en polystyrène, vous savez, qu’ils mettaient là-dedans, puis le recouvraient de feuilles et de terre, de sable, et il y avait un tuyau pour l’air – nous l’avions remarqué lorsque nous l’avons nettoyé. Il suffit de le déterrer, de le soulever et le sable est tombé dedans.
« Et dedans, un banger », a alors ri le soldat, révélant comment les soldats ont d’abord dégagé le trou avec une grenade bien placée.
Holland a ensuite révélé qu’une fois la poussière dissipée, son équipe s’est retrouvée face à une fosse entourée de briques, trop sombre pour être vue à l’œil nu – et finalement à Hussein.
Holland, photographié en 2003 avec d’autres membres de la Delta Force en Irak, a révélé que Hussein était armé et que l’arme, un Glock-15, est maintenant en possession de l’ancien président George W. Bush.
« Nous avions des lumières sur nos armes, quand vous regardiez dedans, vous pouviez voir – vous pouviez voir des briques, vous savez, là où ils l’avaient maçonné », se souvient Holland.
«Nous savons que c’est quelque chose. Et les gars disent qu’il est là-dedans.
Les soldats ont alors tenté de débusquer le repaire souterrain avec un chien, mais, selon Holland, l’animal avait trop peur pour entrer.
« Donc, finalement, une fois qu’il a retiré les chiens, nous commençons à entendre quelqu’un parler en arabe, et l’interprète commence à répondre », poursuit Holland.
«Et c’est comme si quelqu’un arrivait – la voix se rapproche, vous pouvez le dire. Le son, ça se rapproche.
Il a ensuite détaillé comment, tout à coup, « des mains sortent du trou, puis une grosse chevelure touffue ».
Holland a déclaré que l’arme du despote est maintenant en la possession de l’ancien président américain George W. Bush
« Nous l’attrapons et le branlons, et c’est comme » c’est lui « , a déclaré Holland à Carr et Winkler, qui sont apparus impressionnés par l’histoire impromptue du soldat.
Holland a ajouté comment l’un des plus gros soldats l’avait aidé à sortir Hussein du trou de huit pieds de profondeur.
Le militaire a décrit la crainte qu’il a ressentie lorsque son camarade soldat l’a aidé à hisser Hussein, en remarquant, « c’était » comme, « Vache sacrée, c’est lui ».
Holland a ensuite fait la lumière sur l’arrestation, décrivant comment Hussein, alors âgé de 66 ans, avait été armé d’une arme de poing – provoquant l’un de ses camarades soldats, qu’il appelait uniquement «un grand texan», à frapper le despote irakien dans le bouche.
« Ensuite, un gros Texan le cloue dans la bouche, le renverse – parce qu’il a un flingue, il est armé. Nous devions donc nous assurer qu’il ne pouvait pas atteindre cette arme.
Holland a ensuite fait remarquer que l’arme était un « Glock-15 entièrement automatique » et qu’elle est maintenant en la possession de l’ancien président américain George W. Bush.
Holland a ajouté qu’à un moment donné, après avoir maîtrisé le prisonnier ensanglanté, ils lui ont dit d’un ton moqueur : « Le président Bush vous envoie ses salutations ».
« Bush a ça maintenant », a déclaré Holland, avant de fournir plus de détails sur la façon dont Hussein a agi lors de sa capture.
« Il était assez battu », se souvient-il. « Il vient de dire qu’il était le président de l’Irak et qu’il est prêt à négocier, et il l’a dit en anglais. Et on se dit : « Ce temps est révolu frère. »‘
Holland a ajouté qu’après avoir maîtrisé le prisonnier, les soldats lui ont dit que le président de l’époque « salut ses salutations ».
Il a ensuite décrit comment lui-même était descendu dans la tanière souterraine après qu’un de ses camarades soldats n’ait pas réussi à entrer dans la petite ouverture maintenant exposée.
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