Les coupures intempestives d’eau courante sont le quotidien des Camerounais. Cette pénurie d’eau touche toutes les villes y compris Yaoundé pendant des jours. Dans les les extrêmes pendant des mois. Face à ces coupures auxquelles les habitants de la capitale semblent s’y être habitués, un diplomate anglais crie sa colère.
Dans un tweet publié le 5 mars dernier, Nigel Holmes, Haut-commissaire adjoint de Grande-Bretagne au Cameroun depuis 2020 déplore le manque d’eau courante à Bastos, son quartier de résidence depuis plus de 10 jours.
No #CityWater in my part of #Yaoundé for +ten days: urgent delivery Tuesday, unwashed people & pots, unflushed toilets (yuck), now another delivery early on Sunday. Thanks to team at @UKinCameroon for working the phones. Just not sure we should have to: lots of water in #Cameroon
— Nigel Holmes (@HolmesNigel) March 5, 2023
Il faut dire que les besoins de Yaoundé en eau potable sont estimés à 315 000 m3/jour. Et l’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, la principale source d’alimentation de la capitale en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j.
Pour tenter de juguler ce manque, la société publique de production et de distribution de l’eau potable Cameroon Water Utilities (Camwater) organise régulièrement des approvisionnements par citerne dans les quartiers.
Ô Camer