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Transformation digitale : l’onudi veut contribuer au développement de l’industrie

L’organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) a organisé à Yaoundé le 24 février dernier une journée de réflexion pour présenter les atouts du numérique dans le développement de l’industrie 4.0 en Afrique.

Placée sur le thème « innovation et transformation digitale pour un développement de l’industrie 4.0 en Afrique », l’échange a réuni plusieurs experts qui ont effectué le déplacement du palais des Congrès de Yaoundé.

Saisissant l’occasion de la tenue de la 8e édition du Salon international de l’entreprise, de la Pme et du partenariat de Yaoundé (Promote), l’Onudi a les bienfaits du numérique dans le processus de l’industrialisation du Cameroun et de l’Afrique, ces spécialistes aussi bien locaux qu’internationaux ont exposé sur l’environnement l’industriel sur le continent.

Raymond Tavares, représentant résident de l’Onudi et Oumar Ali, secrétaire général du ministère camerounais des Mines, de l’industrie et du développement technologique faisaient partie des nombreux experts présents.

« Notre rapport représente une percée importante sur ta manière d’affronter la pauvreté mondiale grâce à un développement industriel durable », confie Carmen Bamessenguelitie, Représentante de l’Onudi.

Dans le chapelet des thèmes inscrits en débat, l’évaluation de l’écosystème de l’innovation, la digitalisation dans le processus de fabrication, boite à outils de diagnostic.

Tout comme trouver des voies et moyens pour doter les universités camerounaises d’une 3ème mission axée sur l’innovation et l’entreprenariat ; l’énergie- renouvelable et la production décentralisée. Au regard de la richesse des débats, il ressort que l’arrimage au numérique à travers l’innovation et la transformation digitale est une voie incontournable pour une industrialisation du continent. C’est pour beaucoup d’africains, un gage de sortie de la pauvreté. « Le nouveau paradigme nous impose une industrialisation différente.

Pour cela, il faut une innovation des compétences nouvelles aussi un changement culturel avec beaucoup de partenariats et de collaborations », relève Raymond Tavares.

Produire plus de richesses

Ceci, explique-t-il, entre en droite ligne avec les missions de l’organisation qui entend aider les institutions nationales à se renforcer, à se moderniser.

« Nous voulons au travers de cette rencontre, aider les pays à produire plus de richesse grâce à une production intelligente en choisissant quels biens produire à destination du marché mondial. Une autre proposition a été faite de soutenir tes efforts de pénétration des marchés internationaux par les pays pauvres grâce à l’amélioration des capacités d’exploitation et aux respects des normes internationaux de sécurité et de qualité », confie Antoine Nkolo, directeur de JFN center.

Il a été recommandé que les pays développés aident les plus pauvres et un nouveau cadre a été sollicité pour faciliter une ouverture commerciale des moins nantis. Ceci doit passer par une approche ciblée. La transformation digitale et l’innovation sont des leviers créateurs d’emplois nouveaux et peuvent en outre, permettre la pratique du travail décent et moins pénible en incluant femmes et jeunes.

Le Messager

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