TOP 14. Le Stade Toulousain démarre sa saison vendredi à Bayonne, et c’est déjà tout un challenge…

Le Bayonnais est naturellement fier et n’a aucun complexe à exposer sa fierté. Depuis la fin de la saison dernière, le supporter d’Aviron n’a eu de cesse de rappeler que son équipe avait terminé l’an dernier invaincu à Jean-Dauger, ce qui, avouons-le, dans un championnat homogène comme le Top 14 constitue un petit exploit pour un promu. On a écrit Jean-Dauger mais pas chez soi volontairement car ce qui se cache derrière « invaincu à Jean-Dauger », c’est la défaite concédée à Anoeta face à la section paloise dans le cadre d’une délocalisation. Alors pour être juste, Aviron n’a pas terminé la saison invaincu à domicile comme son adversaire du soir, le Stade Toulousain.

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C’est en tout cas le même objectif qu’ont les Basques à l’aube de cette saison, autant repousser le plus longtemps possible la date à laquelle la défaite aura lieu. La dernière fois, c’était en janvier 2022 contre Grenoble alors que le club basque évoluait en Pro D 2.
Ce premier déplacement s’annonce donc comme un premier défi pour le Stade Toulousain, toujours à la recherche de nouveaux exploits. Même si cette année encore, il ne se présentera pas avec sa meilleure équipe à Jean-Dauger. Mais celle alignée ce soir ne serait-elle pas plus forte que celle alignée l’hiver dernier, dans la mesure où le Stade compte des jokers Coupe du monde et un effectif un peu plus important ? Avoir.

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En tout cas, c’est parti pour un minisprint en trois matchs avec deux déplacements au programme, à Bayonne et Oyonnax. Pas anecdotique pour la suite d’une saison qui, on l’a dit, sera très particulière. Alexandre Roumat reconnaît l’importance de ce début de championnat : « Dans un coin de la tête, on sait que ces trois matches sont une forme de sprint. Même si sur le plan comptable, on n’a pas la même pression, si on rate nos matches, ça peut nous coûter des points pour la saison. Ce seront des matches importants, il ne faut pas les rater.

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