Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, Titus Edzoa, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République, a fait une révélation surprenante : selon lui, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ne survivra pas à la disparition de son candidat naturel, Paul Biya. Cette déclaration soulève des questions sur l’avenir politique du pays et l’importance de l’alternance pacifique.
Titus Edzoa, conscient des enjeux, a également proposé des solutions pour une transition pacifique au Cameroun. Il estime qu’après le départ de Biya, le pays devra passer par une période de transition, dirigée par un groupe de patriotes intègres. Leur mission consistera à assainir le contexte sociopolitique en réhabilitant les fondements institutionnels de l’État. Selon l’ancien secrétaire général, il sera essentiel de corriger les injustices flagrantes et de mettre fin à la justice de la force en favorisant la force de la justice.
En plus de ces propositions, Titus Edzoa appelle à un audit de la gestion des affaires publiques, piloté par les Camerounais eux-mêmes. Il met également l’accent sur l’importance d’éviter les règlements de comptes et de refonder la conception de l’État nation en incluant toutes les diversités pour une véritable unité nationale. Enfin, il souligne la nécessité de résoudre la crise anglophone dans un délai consensuel et raisonnable.
Il est intéressant de noter que Titus Edzoa, ancien proche collaborateur de Paul Biya, a été arrêté et condamné pour détournements des deniers publics. Cette expérience lui confère une perspective unique sur les défis auxquels le pays est confronté et renforce la crédibilité de ses propositions.
L’avenir politique du Cameroun reste incertain, mais les idées de Titus Edzoa pour une transition pacifique et une réhabilitation des institutions sont dignes d’attention. Il est crucial que les dirigeants actuels et futurs du pays prennent en compte ces propositions afin de garantir une stabilité politique et une unité nationale durable.
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