Le secrétaire général adjoint du comité central du Rdpc leur demande de laisser les chefs d’États français et camerounais s’entretenir en toute sérénité.
Pour ainsi dire, ça tire à balles réelles entre pouvoir et opposition depuis que le président français est annoncé Yaoundé. Dans un post sur sa page Facebook hier mercredi, Grégoire Owona, le secrétaire général adjoint du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), prend à parti ceux des leaders politiques qui « s’époumonent dans les médias et à travers les réseaux sociaux, pour instruire le président Emmanuel Macron de ce qu’il doit venir dire, voir imposer au président Paul Biya ».
Sans les mentionner nommément, il se pourrait que Grégoire Owona ait principalement à l’esprit le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto, qui souhaite que le chef de l’État français « rencontre également l’opposition camerounaise en dehors des rencontres officielles avec les dirigeants en place pour avoir leurs vues sur la situation actuelle et les perspectives d’avenir de notre pays ».
D’autres acteurs de l’opposition ont réagi à cette visite officielle que ni l’ambassade de France au Cameroun ni le Cabinet civil de la Présidence de la République tarde à confirmer C’est le cas de Samuel Billong, président du Mouvement Reformateur. Celui-ci a pour sa part claire ment mis en garde « le pouvoir français contre une implication pernicieuse dans la transition qui s’annonce dans notre pays, implication qui serait un retour en amère autant inacceptable qu’incompréhensible ».
« Un spectacle désolant » pour Grégoire Owona. Pour celui qui est par ailleurs ministre du Travail et de la Sécurité sociale, rien ne sert de pérorer. Car, il va de soi que les deux homologues ont planifié leur rencontre avec un ordre du jour convenu d’avance et d’accord parles Dans la foulée, le ministre semble ajouter que les relations entre Pans et Yaoundé sont au beau fixe.
D’ailleurs, « les Camerounais vont bien accueillir le président Emmanuel Macron le moment venu », soutient-il. Et puis. « après tout, c’est le chef de l’Etat de la France et la France est une vieille amie du Cameroun, un partenaire de poids et de choix », martèle le secrétaire adjoint du comité central. « Alors laissons les présidents échanger entre eux en toute sérénité », a-t-il conclu.
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