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Suarez refuse de présenter des excuses pour la main de 2010

Luis Suarez a fait face aux médias ce jeudi face à la veille du match entre l’Uruguay et le Ghana au Mondial 2022. Douze ans après avoir arrêté un tir ghanéen de la main en quarts de finale de la Coupe du monde, l’attaquant sud-américain a refusé de demander pardon et a assumé son geste.

Un moment mythique de la Coupe du monde 2010. Si en France on a forcément retenu l’épisode de la grève des Bleus, le quart de finale entre l’Uruguay et le Ghana a laissé un souvenir impérissable à tout le continent africain. Proche d’emmener l’Afrique en demi-finale d’un Mondial pour la première fois de son histoire, le Ghana a finalement échoué aux tirs au but face à la Celeste. La faute au penalty raté par Asamoah Gyan au bout de la prolongation… après un sauvetage de la main de Luis Suarez sur sa ligne. Douze ans après cette rencontre inoubliable, et à la veille d’un Ghana-Uruguay au Mondial 2022, le buteur a totalement assumé son arrêt.

« Je ne vais pas m’excuser pour cela. Certes, j’ai sorti le ballon de la main, mais ce n’est pas moi qui ai manqué le pénalty. C’est le joueur ghanéen, a déclaré jeudi en conférence de presse l’attaquant de 35 ans. J’aurais pu m’excuser si j’avais taclé et blessé un joueur tout en prenant un carton rouge, mais dans cette situation, j’ai pris un rouge, le pénalty a été sifflé, mais ce n’est pas de ma faute si le Ghanéen a raté son pénalty. »

Suarez est passé à autre chose, le Ghana doit en faire autant

Logiquement expulsé après sa main contre le Ghana, Luis Suarez avait ensuite exulté sur le raté de Gyan et sa roublardise avait même été saluée en Uruguay après la qualification pour le dernier carré. Qualifié ce jeudi de « diable » par un Ghanéen lors de son passage devant les journalistes, l’ancien partenaire de Lionel Messi au Barça a demandé à ses détracteurs de tourner la page.

« Vous ne pouvez pas sans cesse ressasser », a encore lâché celui qui est retourné dans son club formateur du Nacional à Montevideo avant le Mondial au Qatar. Si les médias ghanéens ont précisé à Luis Suarez qu’ils comptaient le mettre à la retraite, le sélectionneur des Black Stars a joué la carte de l’apaisement.

« Tout est question de perspective. Si on était passé, cela aurait été un geste anodin, normal. Pour moi, ce n’est pas un sujet de grande importance, sincèrement, a estimé Otto Addo. Ce n’est pas important. J’aime le fait qu’un joueur fasse le maximum pour aider sa sélection. En faisant cela, il s’est quand même auto-expulsé. Ce fut un jour triste pour nous, pour moi, j’avais suivi le match à la télé. Mais c’est normal, il n’y a pas de sujet. »

Addo: « Un match qui a beaucoup enflé dans la sphère publique et médiatique »

Devant l’Uruguay au classement de la poule H, le Ghana se qualifiera pour les huitièmes de finale en cas de victoire. Un nul pourrait même suffire à la sélection africaine si la Corée du Sud ne l’emporte pas contre le Brésil. Suspendu lors du quart inoubliable de 2010, l’unique rescapé André Ayew aura certainement à cœur d’offrir une revanche à tout un pays, voire à tout un continent en éliminant la Celeste de Luis Suarez.

Vendredi, cela ne sera pas un match normal, parce que c’est un match qui a beaucoup enflé dans la sphère publique et médiatique. Mais pour moi, ce n’est qu’un match de plus, a conclu Otto Addo sur le sujet. On veut gagner, on veut se qualifier, et si cela n’avait pas été l’Uruguay, cela aurait été pareil. »

RMC Sport

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