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SNJC : les élections commencent par le tribunal

Une sommation de cesser toute activité au sein du Snjc vient d’être servie à Denis Kwebo président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, organisateur du congrès électif du Snjc prévu le 25 juin 2022 prochain à Douala.

Le congrès électif du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) programmé le 25 juin 2022 à la salle des conférences de l’Eglise Evangélique du Cameroun située à Akwa, risque de ne pas se tenir. Malgré les préparatifs déjà engagés par le Comité d’organisation et les différents candidats qui aspirent à briguer de nouveaux postes de responsabilité dans le bureau exécutif national, tout semble prendre une autre tournure. La faute à cette sommation huissier servie au président national Denis Kwebo, organisateur de ce congrès.

D’après les termes de cette sommation servie le 16 juin 2022 par les soins de maitre Essono Lucie née Nkolo Etoundi; huissier de justice à la 22ème charge près la Cour d’appel de Yaoundé, les actions entreprises par Denis Nkwebo qui occupe jusqu’à présent la président du Syndicat national des journalistes sont illégales et devraient tout simplement être annulées. Y compris le congrès qu’il vient de convoquer.

Selon Thierry Eba et Joseph Olinga à l’origine de cette sommation interpellatrice, Denis Nkwebo est dans une situation d’illégalité depuis le 10 février 2022. Convoquant les statuts du syndicats national des journalistes du Cameroun adoptés durant l’Assemblée générale des 30 juin et 1er juillet 2006 et amendés par les différents congrès du 3 au 4 novembre 2012, du 31 octobre 2015 et du 9 au 10 février 2019, ils rappellent que le mandat du président devait s’achever le 10 février 2022 or il est encore en service alors que son mandat n’a pas été renouvelé.

Rappelant le chapitre 3 de ce statut, il rappelle que les membres du Bureau exécutif sont élus pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Ces derniers rappellent aussi que c’est le président et tout son bureau qui sont dans l’illégalité. Et ne peuvent pas de ce fait convoquer l’Assemblée générale élective. Autre argument avancé par ces derniers, c’est le fait que celui-ci n’exerce plus comme journaliste depuis des années.

Selon la sommation donc La Nouve., Expression a eu copie, le président Denis Kwebo est «cadres de formation politique et en même temps à la tête d’une organisation apolitique. Toute chose contraire aux lois et règlements en vigueur au Cameroun et des statuts du Snjc en son Titre I, De la création et de la dénomination».

Pour motiver la nullité de toutes les actions prises durant ce congrès ou tout simplement empêcher sa tenue, Thierry Eba et Joseph Olinga rappellent également que le congrès électif du 25 juin prochain ne devrait pas se tenir à Douala. Que ce congrès allait se tenir soit à Yaoundé ou Bafoussam conformément à la règle de rotation.

Réactions

Joint au téléphone, Mathieu Nathanaël Njog Secrétaire générale du Bureau exécutif reconnaît qu’effectivement le mandat du Bureau exécutif national du Snjc est forclos depuis des mois. Mais, il fait savoir que le congrès électif prévu le 25 juin 2022 a pour objectif de remplacer ce bureau forclos.

« La sommation interpellatrice déposée par certains camarades du Snjc pouvait marcher. Mais, le congrès a été déclaré depuis. Et en plus le congrès a pour but de renouveler le bureau. Ça risque de ne pas marcher. Il faut préparer les élections sereinement », pense Mathieu Nathanaël Njog lui aussi candidat au poste de président du Snjc.

Toutes les tentatives pour joindre Denis Nwebo se sont avérées vaines. Le téléphone du président du Snjc sonnait toujours occupé. En attendant la suite qui sera donnée à ce dossier, l’organisation de l’Assemblée générale élective du Snjc s’annonce houleuse.

La Nouvelle Expression

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