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Saint Eloi Bidoung appelle au retrait de Paul Biya et propose Mathias Eric Owona Nguini comme successeur

Saint Eloi Bidoung

Saint Eloi Bidoung n’a pas mâché ses mots ce dimanche sur le plateau de l’émission « Expression Libre » sur Info TV. Intervenant en tant que panéliste de Parfait Ayissi, il a exprimé sans détour son souhait de voir le président Paul Biya se retirer des affaires avant l’élection présidentielle de 2025.

Selon Bidoung, un nouveau mandat de Paul Biya serait un mandat de trop, et il a même proposé un remplaçant potentiel : Mathias Eric Owona Nguini.

« Soyons lucides. Ayons le courage de dire au président Biya que nous l’avons déjà vu. Ce sera un mandat de trop en 2025. Parce que ça n’échappe à personne que le Cameroun aujourd’hui est gouverné derrière les rideaux. De toutes les façons, si c’est pour que le Cameroun continue à être gouverné derrière les rideaux, vraiment, de grâce que le président nous donne même Mathias Éric Owona Nguini », a-t-il affirmé avec conviction.

Bidoung a également laissé transparaître un brin d’humour en ajoutant : « J’espère que je ne serai pas expulsé du département du Mfoundi. ». Une remarque qui traduit la sensibilité du sujet dans le contexte politique actuel du Cameroun.

Ces déclarations interviennent dans un climat de plus en plus tendu autour de la question de la succession de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. Les débats sur la capacité du président à continuer de diriger le pays se multiplient, et des voix comme celle de Saint Eloi Bidoung se font de plus en plus entendre pour réclamer une transition à la tête de l’État.

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Le choix de Mathias Eric Owona Nguini, universitaire respecté et figure intellectuelle reconnue, pourrait refléter une aspiration à un leadership plus moderne et proche des réalités socio-politiques du Cameroun. Cependant, cette proposition ne manquera pas de susciter des réactions diverses au sein de la classe politique et de l’opinion publique.

Alors que 2025 approche, les discussions sur l’avenir politique du Cameroun s’intensifient, et la question de la succession de Paul Biya reste plus que jamais au centre des préoccupations.

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