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République centrafricaine: Catherine Samba Panza en course pour l’élection présidentielle

L’ancienne présidente de la transition (2014 – 2016) l’a annoncé vendredi dernier à Bangui au cours d’une cérémonie organisée par des groupes de soutien.

Sobre et retentissant : ainsi pourrait-on qualifier l’événement au cours duquel Catherine Samba Panza a déclaré, sa candidature à la prochaine élection présidentielle en République centrafricaine. Vendredi dernier, la première femme chef d’Etat en Afrique centrale, élue par le Parlement, a trouvé des mots simples pour le dire : « Je déclare solennellement ma candidature à l’élection présidentielle ». Une phrase qui a enflammé les médias et les réseaux sociaux. Cette ambition affichée pour la reconquête du pouvoir a été diversement interprétée. Calcul politique pour certains, légitime aspiration pour d’autres.

Catherine Samba Panza ne se présente sous aucune couleur politique. Toutefois, elle a tenu à rappeler que par le passé, elle a « dirigé le pays dans des conditions difficiles ». Une carte de visite qu’elle évoque et sur laquelle s’appuie celle qui a dirigé la transition dans son pays de 2014 à 2016, dans un contexte caractérisé par une atmosphère politique tendue et une insécurité sociale quasi-permanente. L’ex-présidente avait réussi à apaiser les ardeurs belligérantes. En effet, Catherine Samba Panza a succédé à Michel Djotodia qui avait renversé François Bozize en mars 2013 par un coup d’Etat. La présidentielle centrafricaine de décembre s’annonce palpitante. Plusieurs foyers de tension demeurent dans le pays, où des groupes armés-occupent une partie du territoire et y organisent régulièrement des raids violents. Le pays peine encore à se rêlever de nombreuses années de guerre civile.

La candidature de Catherine Samba Panza est la septième annoncée pour la présidentielle. Les autres candidats sont : Aristide Briand Reboas, Martin Ziguélé, Brigitte-Hor-tense Bournou, dois Angui-maté, Michel Djotodia, Anicet George Dologuélé. Quant à Faustin Archange Touadera, le président au pouvoir, il a déjà signé un accord de plateforme électorale commune avec une trentaine de formations politiques.

Source : Cameroon Tribune n°12167/8368

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