Arnaud Froger, chef du bureau d’enquête de Reporters sans frontières, a maintenu ses déclarations Jean Pierre Amougou Belinga a ordonné à ses proches amis et commandos de kidnapper et de torturer le journaliste Martinez Zogo.
Dans une interview exclusive avec le journaliste d’Equinoxe Tv, Guy Zogo qui a suivi l’affaire de la radio FM d’Amplitude, Arnaud Froger a été catégorique qu’ils n’ont jamais douté des faits recueillis et a rapporté que Vision 4 Tv. Le PDG, Jean Pierre Amougou Belinga détenu à la prison principale de Kondengui Yaoundé a organisé l’enlèvement et la torture de Martinez Zogo, entraînant sa mort.
« Nous n’avons pas eu à réfléchir à deux fois avant de diffuser les renseignements que nous avions recueillis parce qu’ils étaient factuels. Preuve, Amougou Belinga et Cie ont été arrêtés après notre rapport », a déclaré Arnaud Froger.
Le chef du bureau d’enquête de Reporters sans frontières a également maintenu sa déclaration selon laquelle Justin Danwe détenu dans la prison principale aux côtés d’Amougou Belinga a affirmé que le ministère de la Justice avait téléphoné aux commandos pour leur donner des ordres qui avaient été exécutés.
« C’est exactement ce que Justin Danwe a déclaré dans une déclaration verbale, selon d’autres sources consultées par Reporters sans frontières. Certaines sources ont même fourni des renseignements exhaustifs sur le ministre de la Justice et gardien des phoques », a ajouté M. Froger.
Pour ceux qui doutaient encore du cadavre mutilé retrouvé à Ebogo Yaoundé le 22 janvier, la journaliste d’investigation s’est dite choquée par cette attitude des personnes qui soignaient cette manipulation.
« Nous avons vu son corps. Nos journalistes étaient sur les lieux. Les photos et vidéos de Zogo ont été vues. Il a même été reconnu par sa femme par les vêtements qu’elle lui avait préparés pour porter ce jour fatidique de sa disparition, le 17 janvier. Deux autopsies ont été menées avec des résultats affirmatifs, il n’y a donc pas de place pour le doute.
Selon Arnaud Froger, il n’est donc pas nécessaire de changer de cap sur l’affaire Martinez Zogo. Qu’il continue sur la bonne voie et arrive au Cameroun pour poursuivre ses enquêtes sur l’assassinat du journaliste.
