Alors que la République démocratique du Congo (RDC) est actuellement l’épicentre mondial du mpox, aussi connu sous le nom de variole du singe, la rentrée scolaire prévue pour le 2 septembre suscite de vives inquiétudes. Avec près de 700 décès liés au virus dans le pays, de nombreux parents craignent pour la sécurité de leurs enfants, d’autant plus que les écoles primaires publiques sont souvent surchargées.
Malgré ces préoccupations, le gouvernement a clairement indiqué, lors de la dernière réunion du conseil des ministres, qu’il n’y a pas de raison de reporter la rentrée scolaire.
Raïssa Malu, ministre de l’Éducation de la RDC, a tenté de rassurer les familles en soulignant la collaboration étroite avec le ministère de la Santé pour garantir la sécurité des élèves. « Nos écoles resteront sûres », a-t-elle affirmé, tout en précisant que des messages de sensibilisation seront largement diffusés pour rappeler les mesures barrières à respecter.
Cependant, ces assurances ne dissipent pas complètement les craintes. David Diatezwa, président de l’association nationale des parents d’élèves, reste inflexible : « C’est la paix dans l’âme que nous enverrons les enfants ce 2 septembre à l’école. »
Le maintien de la rentrée scolaire dans ce contexte de crise sanitaire met en lumière les défis auxquels la RDC est confrontée pour protéger ses enfants tout en assurant la continuité de l’éducation. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer l’efficacité des mesures prises et la capacité du système éducatif à gérer cette situation inédite.
