Deux passionnés de pêche à la mouche considèrent leur activité comme un sport et une philosophie. Ils sont partisans du « no kill » : un poisson pêché doit retourner dans son milieu naturel.
Pour Julien Rochette, la pêche est bien plus qu’un loisir. Il en a fait son métier. Il est moniteur et guide en Ardèche. Pêcheur à la mouche, il utilise des imitations d’insectes attachés à l’hameçon. Julien fait partie de cette génération de pêcheurs partisans du « no kill », c’est-à-dire pêcher sans tuer. Julien est aussi le président de l’association de pêche locale. Avec son équipe de bénévoles, sa mission est de prendre soin de 255 km de cours d’eau à l’année.
Leur ennemi est le cormoran, une espèce d’oiseau protégée à l’échelle européenne qui a dû changer ses habitudes. Face à la raréfaction des ressources en mer, ce sont des oiseaux »qui font référence aux rivières», explique Julien Rochette. Mais ils perturbent les lieux de reproduction des truites sauvages. Alors avec son équipe, Julien essaie de les éloigner en mettant des fils d’une rive à l’autre. Le réchauffement de la température de l’eau est également préoccupant car il a un impact sur la biodiversité.
