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Pratique de sorcellerie : elles racontent comment elles boivent le sang humain

Surprises par des habitants du village Awa alors qu’elles venaient d’incendier « la case des ancêtres”, deux femmes, des sœurs, ont apporté des justifications bien surprenantes à leur acte. De même, elles ont indiqué le nombre de personnes déjà tuées et celles rendues folles.

La grande famille Foguedoung dont le chef est par ailleurs à la tête village Awa dans le Groupement Fondonnera, Arrondissement de Santchou, Département de la Menoua, est sans voix depuis le jeudi 15 septembre 2022. La case qui abritait les crânes de leurs ancêtres et où chaque descendant de la famille venait accomplir certains rites traditionnels, est partie en fumée. Les pyromanes sont deux filles de la concession.

Selon nos sources, Sidoine Nguefack (35 ans) et sa sœur cadette sont parties de la ville de Dschang ce jour-là avec un plan machiavélique en tête. Elle avait, apprend-on, acheté quelques litres de carburant qu’elles devaient utiliser pour brûler vivante leur génitrice. Sauf qu’à leur arrivée, la maman recherchée est absente.

L’ayant attendu en vain, Sidoine et sa sœur décident de verser leur colère sur ce qui sert depuis des décennies de lieu de recueillement et de connexion des enfants de la famille avec leurs aïeux. Pendant qu’elles accomplissent ce sacrilège, les autres femmes de la concession présentes et qui ont voulu s’interposer, ont été menacées de mort avec une machette. Mais leurs cris stridents ont fait accourir les villageois déjà partis mener leurs activités quotidiennes.

Quand l’histoire leur est racontée, ils se lancent aussitôt à la traque de deux femmes. Sachant que la population en furie était à leur trousse, une va se cacher dans un champ au village Fongo-Ndeng voisin. Et l’autre décide de poursuivre son escapade. Mais cela ne va pas durer longtemps. Puisque Sidoine est rattrapée au marché de Fongo-Ndeng et sa sœur retrouvée dans sa cachette.

Ramenées jusqu’à la concession où elles avaient commis leur forfait, les deux femmes feront de graves révélations. Elles appartiennent, ont-elles laissé entendre, à un cercle ésotérique qui leur imposait des sacrifices humaines. Leur gourou leur avait instruit de tuer leurs parents. Le père étant déjà décédé, elles ont donc choisi de s’en prendre à son crâne.

Ces femmes disaient faire régulièrement des songes où elles étaient en ébats sexuels avec d’autres femmes. Après avoir intégré une église dite de réveil, elles apprendrait que ces événements métaphysiques étaient la conséquence de ce cercle mystique dans lequel elles ont été initiées quand elles étaient toute petites par leur génitrice. Cela, ont-elles également appris, était à l’origine de leur situation de célibataires. Chaque homme qui s’intéressait à elle finissait par prendre la dé des champs où moment d’officialiser la relation.

Plus de trois décès et de nombreuses personnes rendues folles à leur actif

Rattrapées et conduites à leur concession, les deux femmes ont été ligotées tels des animaux et fouettées copieusement publiquement au niveau de la plante des pieds. À la suite de ces violents sévices, elles ont avoué les crimes déjà commis. Ayant reconnu qu’elles boivent du sang dans leur cercle, elles ont confessé avoir déjà tué trois personnes et jeté un sortilège qui rend fou sur plusieurs autres.

Médusées par ces graves révélations, plusieurs personnes dans la foule ont demandé en vain que leur soit appliquée la loi du Talion. Les deux « sorcières » ont finalement été détachées, mais pas remises en liberté. Elles sont actuellement suivies par des notables du Groupement Fondonnera à qui elles ont promis de quitter le mystérieux cercle ésotérique.

Les enquêtes sur le plan traditionnel se poursuivent. Cette histoire abracadabrantes se produit ainsi dans le village voisin à celui où une femme a récemment décapité sa belle-mère.

Affaire à suivre !

La Nouvelle Expression

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