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Pourquoi Petrostate UAE se lance-t-il dans l’hydrogène vert ?

Les Émirats arabes unis ont annoncé leur ambition de devenir l’un des principaux développeurs mondiaux d’énergies renouvelables et un centre commercial central pour l’hydrogène vert lors de la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi (ADSW) la semaine dernière.

Pour y parvenir, il vise à produire 100 gigawatts d’énergie verte d’ici 2030, dont 25 % seront utilisés pour créer de l’« hydrogène vert ». Intéressant, c’est le moins qu’on puisse dire, pour un pays qui dépend de la vente d’énergies fossiles pour sa prospérité.

Voici quelques-unes des questions les plus pertinentes à considérer :

Qu’est-ce que l’hydrogène vert ?

L’hydrogène est produit avec du charbon et du gaz et est utilisé pour la production d’acier, d’aluminium ou comme substrat pour certains produits chimiques et d’ammoniac. Ces filières sont difficilement électrifiables directement, il faut donc développer l’hydrogène vert grâce au solaire et à l’éolien.

L’hydrogène vert a été décrit comme le « couteau suisse » de la transition et a été proposé pour un large éventail d’applications. Il pourrait notamment stocker de l’énergie comme alternative aux batteries. Il pourrait également remplacer certains combustibles fossiles utilisés dans le camionnage longue distance, dans l’aviation ou le transport maritime.

Il est important de noter que l’hydrogène vert n’existe pas encore commercialement. Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, environ 120 millions de tonnes d’hydrogène fossile sont produites chaque année, ce qui équivaut à 14,4 exajoules (EJ) ou environ 4 % de la consommation finale mondiale d’énergie. Remplacer l’approvisionnement existant par de l’hydrogène renouvelable consommera plus d’énergie solaire et éolienne que ce qui est actuellement installé dans le monde, et on estime qu’il représentera 15 à 20 % de la consommation finale d’énergie renouvelable d’ici 2030.

Remplacer l’hydrogène fossile par de l’hydrogène vert est déjà « une tâche époustouflante », a conclu l’ingénieur chimiste senior Paul Martin, en faisant une large application au-delà de son utilisation industrielle de niche actuelle, économiquement et techniquement « très, très difficile à imaginer ».

Pourquoi un État pétrolier investirait-il dans des infrastructures non fossiles ?

La Chine, les États-Unis et l’UE ont tous annoncé de grands projets d’hydrogène vert. L’Europe, en particulier, s’appuiera également sur des producteurs externes et prévoit d’importer 10 millions de tonnes de ce produit d’ici 2030.

Les EAU prévoient de produire 1 million de tonnes d’ici 2030, ce qui en fera un partenaire régional important à l’avenir. Le 13 janvier, Masdar, la principale entreprise d’énergie propre du pays, et le port d’Amsterdam ont signé un protocole d’accord pour explorer une chaîne d’approvisionnement…

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