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Port autonome de Kribi : que se passe-t-il avec le projet d’alimentation en eau ?

Le sous-traitant évincé, Stex-Servel, dénonce des malfaçons dans la conduite des travaux par le maître d’œuvre Aspac International.

I y aurait péril sur le projet d’alimentation en eau du Port autonome de Kribi (Pak) et ses démembrements. L’inquiétude est distillée par l’un des sous-traitants dans la réalisation de ce projet, l’entreprise camerounaise Stex-Servel, qui dénonce des malfaçons dans la conduite des travaux par l’entreprise Aspac International du Belge Jacques Massart, un prestataire de la Cameroon Water Utilities (Camwater), cité devant le Tribunal criminel spécial (Tcs) dans l’affaire Basile Atangana Kouna contre l’Etat du Cameroun.

Le groupement Stex-Servel, société de droit camerounais, a en effet été commis à la commis à la préparation du site devant porter deux réservoirs en béton d’une contenance de 2opom3 pour le premier et I500m3 pour le second, dans le cadre de ce projet.

Mais au cours des travaux, « de sérieuses anomalies ont été détectées quant à la stabilité des sols du site, leur consistance en termes de matériaux, et d’autres risques liés aux infiltrations hydriques et déclivités morphologiques de nature à compromettre dangereusement la portance attendue », rapporte l’Observatoire du développement sociétal (Ods), une Ong de droit camerounais qui dit être allée enquêter à Kribi.

Stex-Servel aurait immédiatement mis provisoirement fin à ses interventions sur le chantier, après un rapport d’un expert géotechnicien commis par ses soins, dont les conclusions auraient confirmer ses appréhensions. Mais, avant, affirme l’Ods, le sous-traitant aurait entrepris plusieurs démarches et adressé des correspondances à son partenaire Aspac relativement à des risques « susceptibles d’entraver la parfaite réalisation d’ouvrages supposés durer cent ans au moins ».

Le sous-traitant avait Suggéré une descente sur site « pour une évaluation conjointe et rationnelle de la situation et tirer les justes conclusions », signale l’Ods. Mais au lieu de quoi, Aspac établira plutôt un constat de démobilisation de Stex- Servel, résiliera son contrat sans aucune notification, tout en gelant tout aussi brutalement les paiements qui lui sont dûs. Par ailleurs, il a tôt fait de le remplacer par une entreprise plus coulante, la K&Co, avec pour mission de poursuivre les travaux coûte que coûte », dénonce l’Ong.

L’Ods souligne pourtant que le sous- traitant évincé posé, entre autres conditions avant la poursuite des, « l’identification contradictoire des matériaux utilisés et la mise sur pied d’un mécanisme de contrôle de qualité des matériaux au moment de l’approvisionnement ».

Bien qu’ayant été ignorée, l’entreprise soutient que le projet mené par Aspac International « présente des manquements graves pouvant entacher la pérennité des ouvrages et engendrer des avenants financiers ».

L’Ods insiste pour que Camwater, le Pak et l’Etat du Cameroun s’intéressent de près à cette réalisation. Toutes nos démarches en vue d’obtenir une réaction de l’entreprise Aspac International ont été vaines.

L’Oeil du Mfoundi

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