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Paul Atanga Nji : « les enseignants doivent faire confiance au gouvernement »

Le ministre de l’Administration territoriale, intervenant à l’émission Canal presse sur Canal 2, hier, a déclaré que d’ici à peu, les enseignants verront leurs problèmes solutionnés.

Les élèves des établissements de l’enseignement secondaire sont, depuis le lundi 21 février, soumis à un régime de cours perturbé par un mouvement de grève observé par certains de leurs enseignants. Dans leur préavis, les enseignants expliquent notamment leur mauvaise humeur par de nombreux retards dans les actes d »intégration et d’avancement, ou encore le non- paiement de diverses primes.

Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji, invité de l’émission dominicales Canal presse, diffusée sur la chaîne de télévision Canal 2 international, a eu à se prononcer sur leurs revendications. Pour lui, il faut faire confiance au pouvoir de Yaoundé. Le Minât ne doute d’ailleurs pas un seul instant que, dans les tous prochains jours tout reviendra dans l’ordre. Pour Paul Atanga Nji, le gouvernement ne persécute pas les citoyens.

«Au Cameroun, on n’intimide pas les gens… Les essaim d’abeilles, les serpents affamés c’est pour les récalcitrants», a-t-il martelé.

Il convient de mentionner que le mouvement de grève des dispensateurs du savoir, dans le secondaire public, est particulièrement suivi dans les grandes métropoles et certains coins reculés du pays. Dans la région de l’Est, par exemple, le mot d’ordre a jusqu’ici été suivi avec un gros impact sur les programmes.

Dans le chef-lieu, Bertoua et à l’instar du lycée scientifique, du lycée de Tigaza ou encore du lycée rural, élève.s et encadreurs sont présents dans les salles mais les derniers cites distraient leur auditoire dans des causeries amicales.

Conséquence, des chefs d’établissement refusent de reconnaître l’effectivité de la grève. « Les enseignants sont dans les salles de classe, il n’y a donc pas de raison de parler de grève. Certes, une telle initiative a été prise mais ici au lycée de Tigaza elle n’a pas connu l’effet escompté par les initiateurs de ce mouvement d’humeur», déclare le proviseur Barthélémy Mvondo Mvondo.

Toujours est il que les pourparlers, engagés avec les ministres en charge du secteur, n’ont pas changé la donne, certains enseignants réclament de meilleures r ondulons de travail ainsi que le paiement des salaires, certains affirmant n’avoir pas été rémunérés depuis 10 ans.

Pour les grévistes ayant suivi cette sortie d’apaisement de Paul Atanga Nji, il s’agit certainement d’une bonne nouvelle. Ce qu’ils » veulent, c’est que leur situation trouve une solution définitive. Mais ils ne reprendront certainement pas le  chemin des classes tant que le statu quo demeurera.

Info Matin

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