Le Mindcaf a entamé mercredi dernier la distribution de ces documents aux acquéreurs dans les villes de Yaoundé et Douala.
Assis dans la grande salle de fêtes de l’hôtel de ville de Yaoundé, plusieurs personnes, avec les visages radieux reçoivent tour à tour le précieux sésame tant attendu : le titre foncier. Ces acquéreurs de lot Maetur, de la région du Centre, attendent depuis 1990, pour entrer en possession de ce qui leur revient de droit.
L’opération spéciale conjointement menée par le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf) et la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur), lancé en 2021, vise la délivrance rapide de titres fonciers aux acquéreurs. Au total 4 000 titres fonciers distribués dans les villes de Yaoundé et Douala.
Dorothy Ndikum l’une des bénéficiaires magnifie cette action salvatrice pour son avenir : « Par le passé, je ne pouvais pas obtenir de prêt bancaire, parce que je n’avais pas de titre foncier. Ce titre foncier est pour moi un précieux sésame. Nous avons rencontré plusieurs obstacles. C’est depuis 1992 que nous cherchons à l’obtenir ».
Pour Xavier Kengni, c’est un long combat qui connaît un heureux dénouement: « Nous sommes dans la joie. Après 40 ans d’attente, nous avons notre titre foncier. Nous rendons grâce à Dieu. Vivement que les choses s’accélèrent et qu’en six mois, après avoir acquis un terrain que le titre foncier suive ».
Pour le Mindcaf Henri Eyebe Ayissi, qui a présidé cette cérémonie le 30 mars dernier, « le programme mis en place est en train d’être exécuté.
« Les nouveaux acquéreurs vont évoluer avec la sécurité psychologique et obtenir des titres fonciers qui garantissent tous les droits. La machine est désormais en marche. Le cap est mis sur la première phase de 2 000 titres fonciers à Yaoundé et 2000 titres fonciers à Douala. Nous visons 5000 titres fonciers. La dynamique mise en place par l’unité de la brigade spéciale va pouvoir évoluer vers une accélération de la production de telle façon que les délais soient les plus courts ». Un dénouement attendu par d’autres « propriétaires » fonciers.
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