Il y a un « consensus » avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le fait que les armes fournies par l’Occident ne devraient pas être utilisées pour des attaques sur le territoire russe, a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz dans une interview.
Interviewé par l’hebdomadaire Bild am Sonntag le 5 février, le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré qu’il y avait un « consensus » avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour ne pas utiliser d’armes occidentales sur le territoire russe.
Les alliés de l’Ukraine ont franchi de nouvelles étapes dans le soutien militaire à l’Ukraine en s’engageant à fournir des chars lourds et des roquettes à plus longue portée, entre autres. Ces fusées GLSDB (Ground Launched Small Diameter Bomb) pourraient presque doubler le rayon d’action de la force de frappe ukrainienne, selon le Pentagone, qui a annoncé le 3 février qu’elles seraient incluses dans un nouveau paquet d’aide militaire. Américain.
Poursuite des livraisons d’armes à Kyiv
Ces engins de petit diamètre tirés depuis le sol peuvent atteindre une cible distante de 150 kilomètres et donc menacer les positions russes derrière les lignes de front.
Des chars lourds de conception occidentale ont également été promis à Kyiv, qui s’attend à en recevoir « entre 120 et 140 » de différents pays. L’Allemagne livrera immédiatement 14 chars Leopard 2 prélevés sur les équipements de son armée.
« Les chars allemands nous menacent à nouveau », a réagi Vladimir Poutine le 2 février, faisant le parallèle avec la guerre contre le nazisme, à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre les armées hitlériennes à Stalingrad.
« Ses propos font partie d’une série de comparaisons historiques absurdes qu’il utilise pour justifier son attaque contre l’Ukraine », a commenté Olaf Scholz dans Image. « Pourtant, rien ne justifie cette guerre », a ajouté le successeur d’Angela Merkel, qui a néanmoins reconnu que les accords de Minsk n’avaient pour but que de réarmer Kyiv.
« Avec nos alliés, nous fournissons des chars de combat à l’Ukraine pour qu’elle puisse se défendre. Nous avons soigneusement pesé chaque livraison d’armes, en étroite coordination avec nos alliés, à commencer par l’Amérique. Cette approche commune permet d’éviter une escalade de la guerre », avance la chancelière allemande.
Lors des échanges téléphoniques qu’il a eus avec le président russe depuis le début du conflit, Vladimir Poutine ne l’a « pas menacé » personnellement, ni lui ni l’Allemagne, précise Olaf Scholz interrogé sur ce point par Image.
L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé dans un documentaire que le président russe l’avait « menacé » en évoquant un lancement de « missile ». Le Kremlin avait…
