Ce fameux réseau exigeait à chaque usager la fameuse somme de 195.000 FCFA, ceci, au titre des frais de commission.
C’est un fait, l’on note une perturbation dans la production des passeports au Cameroun depuis quelques temps. Il faut patienter des mois pour entrer en possession du sésame une fois les dossiers remplis. Une situation qui donne le champ libre à des trafics de tout bord. Dans plusieurs vidéos diffusées sur internet depuis le début du mois de juin, des camerounais vivants en France dénoncent l’existence d’un réseau à l’ambassade du Cameroun en France.
De source digne de foi, ce réseau exigeait aux usagers la somme de 195 000 FCFA, en guise de frais de commission. A cette somme, il faut ajouter 75 000 FCFA pour la production du passeport. Martin Mbarga Nguelé, le patron de la police camerounaise qui prend très au sérieux cette dénonciation vient de mettre sur pied une commission d’enquête, pour « pour démêler les écheveaux de cette affaire qui fait le buzz », lit-on dans un communiqué publié ce mercredi 17 juin 2020.
Short list d’opérateurs
Martin Mbarga Nguelé promet alors que «dans un futur proche, un système informatique hyper sécurisé sera mis en place pour faciliter davantage l’obtention du passeport, que ce soit en ligne ou de manière physique. Instamment, nous nous acheminons vers la résolution formelle de cet écueil d’autant plus qu’une short list d’opérateurs a d’ores et déjà été arrêtée».
Le numéro un de la police camerounaise reconnaît qu’en dépit de ce que depuis le début de l’année la Sûreté Nationale ait connu des perturbations dans la production des passeports, dues au changement d’opérateurs, des mesures internes ont été prises pour décanter la situation de tous les passeports en instance, notamment les cas dits de la diaspora.
