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nouvelles manifestations et actions contre la réforme des retraites

Des actions contre la réforme des retraites ont eu lieu jeudi dans plusieurs villes de France, en attendant une nouvelle journée de mobilisation le 1er mai à l’appel de l’intersyndicale.

Barrages filtrants, voies ferrées occupées, manifestations ou coups de poing : la contestation de la réforme des retraites s’est poursuivie jeudi 20 avril dans plusieurs villes de France, sous la forme d’une « tournée de chauffe » avant le 1er mai.

Du côté des transports, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF avaient réclamé une « journée d’expression de la colère ferroviaire ». Mais les perturbations ont été limitées.

A Rennes, quelque 5 000 manifestants selon les syndicats, 1 200 selon la préfecture, ont défilé contre la réforme. « On peut prendre cet événement comme un petit échauffement avant le 1er mai, où j’espère qu’on sera très, très nombreux. C’est par des vagues qui peuvent paraître petites, à force de répétitions, qu’on envoie quand même un message », a déclaré l’un des manifestants, Olivier Le Moigne, un retraité de 63 ans.

L’intersyndicale a appelé à faire du 1er mai « une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».

Pendant ce temps, à Paris, des cheminots et des salariés d’autres secteurs en grève ont brièvement envahi le hall de la tour Euronext de La Défense, après des actions similaires les semaines précédentes contre d’autres entreprises jugées symboliques.

Partis d’une assemblée générale à la gare de Lyon, environ 300 personnes ont pris le RER jusqu’à La Défense puis ont couru pour entrer dans le hall de la tour, qu’ils ont inondé de fumée en scandant des slogans, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Pétard »

Plus tard, en début d’après-midi, une manifestation est partie de la Mairie, forte de plusieurs centaines de personnes, a constaté un journaliste de l’AFP. Quelques poubelles brûlées, des vitrines de magasins et des vitres d’arrêts de bus brisées ont été identifiées.

« La mobilisation est sur une pente descendante car tout le monde épargne pour le 1er mai qui, je pense, va marquer les esprits », a déclaré Armand Courty, syndicaliste CGT à la préfecture de police de Paris.

La mobilisation à l’occasion de cette journée ouvrière s’annonce « historique », a aussi jugé Jérôme Schmitt (Sud-Energie).

Autre action coup de poing, la CGT a revendiqué deux coupures d’électricité à l’aéroport de Montpellier et dans un collège de l’Hérault, lors d’un déplacement d’Emmanuel Macron dans le département.

Et à Lyon, les bureaux de SNCF Réseau ont été momentanément envahis par plus d’une centaine de cheminots, bien décidés à ne pas tourner la page.

Dans l’après-midi, environ 80 manifestants ont bloqué la circulation en gare de Besançon pendant…

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