C’est une catastrophe, le wokisme est en train de corrompre notre hockey.
La fin des combats, des initiations, des maillots LGBTQ ; le hockey est touché par plusieurs dossiers brûlants qui inquiètent les partisans. Je l’entends et le lis depuis quelques semaines dans les lignes ouvertes ou les réseaux sociaux : « le wokisme est arrivé dans le hockey ».
Si c’est le travail des éveillés, alors j’ai rencontré, dans l’histoire du hockey, quelques fois où un changement pouvait être considéré comme du wokisme.
En fait, les réveils seraient donc arrivés il y a longtemps et subtilement dans le hockey.
Première invasion réveillée
En 1929, ils ont réussi à forcer la ligue à punir un joueur pour avoir frappé un autre joueur à la tête. Cela faisait déjà 20 ans que les supporters pouvaient contempler le sang jaillir partout, mais non. Il paraît que c’était trop dangereux pour les pauvres petits joueurs. Et les cœurs sensibles des éveillés n’aimaient pas ça. La ligue a donc introduit la pénalité pour bâton haut.
La deuxième grande percée des wokes dans le hockey a eu lieu en 1979, lorsqu’ils ont commencé à trouver risqué de jouer sans casque, comme si les joueurs de hockey étaient des faibles qui se souciaient de leur crâne. La ligue a donc obligé tous les nouveaux joueurs à porter un casque. Même chose en 2013 avec la demi-visière.
Photo d’archive, pancanadien
Au début des années 2010, les wokes ont cette fois déployé leurs tentacules dans le hockey mineur où plusieurs mesures ont été prises pour réduire ou éliminer les mises en échec dès le plus jeune âge. Franchement, les jeunes doivent apprendre à frapper pour se faire une place au hockey, répondaient les puristes. Pour eux, la mise en échec fait partie du hockey. Alors autant commencer jeune ! Mais non, les réveils ont décidé que ça ne marcherait pas.
Une étude* a démontré que l’élimination des mises en échec corporelles peut prévenir 6 386 blessures et 4 340 blessures graves chez les jeunes joueurs de hockey non élite au Canada. Cette même étude a montré que le risque de commotion cérébrale grave était réduit de 45 %.
Ok, c’est plus sûr sans mise en échec pour les plus jeunes, mais pour les fans inconditionnels, les réveils oublient qu’en compétition, des blessures peuvent survenir, cela fait partie de l’apprentissage. Au hockey, il faut apprendre à avoir la tête haute, selon eux.
Les réveils dans notre hockey junior
Les wokes viennent également de s’emparer du hockey junior québécois, qui interdira les bagarres. Avez-vous lu ce que les internautes du reste du Canada pensent de nous? « Je prévois que la prochaine étape sera que les joueurs ne pourront plus frapper ou transpirer », a écrit quelqu’un sur les réseaux sociaux.
Bonne question. En effet, quelle sera la prochaine étape ? Les bannir chez les seniors ?
Les combats ont toujours fait partie du hockey et tout le…