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Ngaoundéré : Un incendie ravage trois habitations

Le carburant frelaté serait à l’origine des flammes qui ont consumé des maisons au quartier Bali dans la journée du 6 juillet dernier.

La cohabitation avec le carburant frelaté a fait encore des victimes dans la ville de Ngaoundéré. Cette fois-ci, c’est au quartier Bali, en plein centre-ville de Ngaoundéré que le drame s’est produit au cours de la journée du lundi, 6 juillet dernier.

D’après les témoins rencontrés sur les lieux du drame, le feu serait parti d’une chambre abritant des bidons de ce qu’on appelle ici « Zoua zoua » et s’est propagé ensuite à travers la toiture pour embraser les maisons voisines. Les populations vont tenter de circonscrire le feu à l’aide du sable mais en vain. C’est avec l’arrivée des sapeurs-pompiers quelques minutes plus tard que la situation a été maîtrisée. Les soldats du feu ont toutefois déploré l’insouciance des populations.

« Chaque fois que nous sommes descendus sur le terrain, nous nous retrouvons dans les mêmes conditions, ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets. Notamment la cohabitation avec le liquide inflammable dans les domiciles. Les populations doivent comprendre qu’elles s’exposent au danger », a expliqué l’Adjudant-chef Michael Bidianga Koyambé, chef de secours de Ngaoundéré.

Pour stopper la progression des flammes, les soldats du feu ont réussi à neutraliser le brasier dans chaque foyer au cours d’une opération qui a duré deux heures. Le bilan de l’incendie affiche la réduction en cendres des biens immobiliers. Heureusement, aucune perte en vies humaines enregistrée, mais des victimes inconsolables. « J’ai tout perdu, en quelques minutes seulement.

Je ne sais comment faire pour mettre mes enfants à l’abri en pleine saison pluvieuse à Ngaoundéré », se lamente une victime. Cet incendie vient remettre au goût du jour, le problème de la vente illicite du carburant frelaté dans la ville de Ngaoundéré. Des récipients contenant ce liquide continuent d’être exposés tout près des poteaux électriques. En dépit des efforts menés par les autorités pour éradiquer ce fléau, la distribution du carburant frelaté demeure une pratique courante dans cette ville.

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