La République démocratique du Congo (RDC) a jusqu’à ce jour signalé 16.700 cas de mpox, avec plus de 570 décès, a indiqué Roger Kamba, ministre de la Santé publique lors d’une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa.
La semaine dernière, le ministre avait rapporté 15.664 cas suspects et 548 décès depuis le début de l’année dans ce pays d’Afrique centrale.
Cette maladie, qui affecte « 17 pays au niveau africain » ainsi que plusieurs pays hors du continent, « touche de plus en plus de jeunes », notamment les enfants de moins de 15 ans, a souligné le ministre.
En décembre 2022, la RDC avait déjà déclaré une épidémie nationale de mpox, et un système de gestion des incidents est en place depuis février 2023, en raison de l’augmentation du nombre de cas signalés.
Le RDC recevra les premiers vaccins la semaine prochaine, selon le ministre. « Le vaccin n’est qu’une partie de la réponse. La première ligne de défense, c’est le respect des gestes barrières », a-t-il ajouté.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi dernier que la mpox, anciennement nommé variole du singe, constituait une urgence de santé publique de portée internationale, tirant la sonnette d’alarme quant à son potentiel de transmission accrue à l’échelle mondiale, après une première annonce le 23 juillet 2022.
La déclaration de l’OMS est intervenue après que le CDC Afrique a estimé que l’épidémie de mpox en cours constituait une urgence de santé publique pour le continent. Selon l’agence de santé de l’Union africaine, le nombre de nouveaux cas de mpox signalés en 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023.
