Elle reconnaît avoir empoisonné le repas, mais que sa cible n’était pas les clients, mais la femme propriétaire du restaurant qu’elle accuse d’entretenir une relation extra-conjugale avec son époux.
Une onde de choc a secoué la brigade de gendarmerie de Melong vendredi 4 février dernier. Les éléments de cette unité de la gendarmerie qui se battaient depuis plusieurs jours à rassembler les pièces nécessaires pour faire avancer l’enquête instruite à la suite de la mort suspecte de plusieurs personnes enregistrée dans cette localité, une dame se présentera à leurs bureaux et fera des déclarations ahurissantes.
Selon nos ources, la dame dont le nom n’a pas été révélé, a avoué avoir introduit discrètement du poison dans la sauce jaune, lorsque dame propriétaire du restaurant, faisait la cuisine. Elle a exprimé ses regrets du fait que les personnes finalement atteintes n’étaient celles qu’elle visait.
A travers son acte a-t-elle avoué, elle voulait plutôt abréger la vie de la tenancière du restaurant. Submergée de jalousie rapporte notre source, elle ne supportait plus de voir son époux consacrer beaucoup temps chez la tenancière du restaurant. En fait, elle soupçonnait les deux d’entretenir une relation extra-conjugale.
Après avoir consigné dans un procès-verbal ces renversants aveux, les éléments de brigade de Melong ont conduit cette femme à Nkongsamba où elle a été placée sous mandat de dépôt à la prison secondaire.
Pour mémoire, la ville de Melong dans le Département du Moungo a été secouée par une série de décès inexpliqués. Selon nos sources, au moins quatre personnes sont passées de vie à trépas lundi 1er février 2022. Ces morts seraient passés sous silence si parmi eux, il n’y avait pas le nommé Pierre Mbouna Nzombie, tuteur d’un journaliste.
Mis au courant du décès brusque de son oncle, Symaro Mebego, directeur de publication de Menoua Actu, se rend illico presto à Melong pour en savoir davantage. Pendant les échanges avec les autres membres de la famille, il apprendra que son oncle avait consommé la veille, du tara à la sauce dans un restaurant bjen connu, où il a coutume de se rendre les dimanches.
Cette information ne suffira pas pour soupçonner immédiatement ce restaurant ou le plat que son proche avait consommé. Ce n’est qu’en apprenant ensuite que trois autres personnes qui avaient dégusté de ce tara étaient aussi morts que les soupçons vont s’accentuer. Avant de lâcher leur dernier souffle, ils se plaignaient apprend-on, des douleurs abdominales atroces; faisaient une diarrhée aiguë et vomissaient abondamment.
En plus des quatre décès notés le lundi 1er février 2022, une quinzaine de personnes passées par le même restaurant et présentant les mêmes symptômes avaient été admises dans diverses formations sanitaires de Melong, de Nkongsamba et de Douala. Instruite , par les autorités judiciaires de la localité, une enquête a été engagée par la gendarmerie. Le restaurant où ce tara était vendu a été scellé.
Si certains évoquent l’hypothèse d’une intoxicatfon alimentaire ou d’un empoisonnement, d’autres n’excluent pas celle dé la résurgence d’une épidémie de choléra. C’est d’ailleurs cette version qui sera soutenu par le Sous-préfet de Melong dans un communiqué publié relatif à ce drame.
Ce nouveau rebondissement vient donc conforter la thèse d’un empoisonnement. Surtout que l’autopsie réalisée précisément sur le corps de Pierre Mbouna Nzombie Pierre Mbouna Nzombie avait clairement indiqué qu’il était mort d’empoisonnement.
La Nouvelle Expression
