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Lynda Raymonde : la chanteuse veut diriger la Fédération de karaté

La commission nationale électorale indépendante de la Fédération camerounaise de karaté (Fecakaraté) a dévoilé, le 3 novembre, la liste des candidats à l’élection présidentielle prévue le 26 novembre prochain. Parmi les trois candidats retenus figure une femme. Il s’agit de Floriane Linda Nyebe Andella, plus connue sous son nom d’artiste Lynda Raymonde.

« Je n’ai pas de combat à mener, j’ai une vision à partager, un rêve à réaliser, un système à réorganiser, un programme à déployer pour le karaté camerounais. J’ai choisi d’être une actrice majeure de cette révolution positive qui pointe à l’horizon dans le mouvement sportif camerounais », affirme la chanteuse, qui a annoncé sur les réseaux sociaux sa décision de briguer la présidence de la Fecakaraté.

L’auteure du tube à succès « Forme O », premier dan karaté shotokan, « veut redonner au karaté camerounais ses lettres de noblesse » après le scandale sexuel qui a éclaboussé la fédération en 2020. « C’est l’une des raisons qui m’ont poussée à être candidate, parce que ce sont les femmes qui ont été les principales victimes, qui demandent réparation aujourd’hui, qui demandent de se retrouver dans un cadre de sérénité et d’assurance. Qui de mieux qu’une femme pour remettre les pendules à l’heure et trouver des valeurs pour une pratique harmonieuse du karaté qui s’appuie des principes et règles fondamentales de cet art martial ? », a déclaré, à SBBC, celle qui se présente comme la candidate du changement.

 À ce sujet, elle entend fédérer la grande famille du karaté pour arriver « ensemble » à « tirer les leçons » de ce scandale, dit-elle. Elle ambitionne de créer un « environnement sain et serein » pour permettre aux athlètes féminines de pratiquer cet art et envisage également la mise en place de « garde-fous » à travers notamment un suivi psychologique des athlètes après chaque compétition et promet de mettre un accent particulier sur la médecine du sport.

Lynda Raymonde sera notamment opposée à Bertin Dongmo, le président de transition de la Fecakaraté. Ce dernier a été élu le 19 décembre 2020. Il succédait alors à Emmanuel Wakam, suspendu pour « manquement grave aux principes éthiques » après des accusations d’agressions sexuelles portées contre lui par plusieurs athlètes.

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