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Lutte contre les hépatites virales : nouvel assaut

Ce plan stratégique national adopté vendredi dernier vise à prévenir ces affections, et mieux organiser la prise en charge et la surveillance épidémiologique.

Résolu à tordre le cou aux hépatites virales, le gouvernement à travers le ministère de la Santé publique vient de passer à l’étape supérieure. Il vient de peaufiner un plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales allant de 2020 à 2024. La présentation dudit document a eu lieu le 28 août dernier à Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Pr. Louis Richard Ndjock, secrétaire général du ministère de la Santé publique (Minsanté). En présence du Dr Phanuel ttabimana, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et partenaire financier et technique de lutte contre ces affections. Les axes prioritaires de ce plan d’actions concernent la prévention des hépatites virales, la prise en charge des malades à travers l’ensemble des soins, la surveillance épidémiologique et la recherche opérationnelle.

Il est attendu notamment de ce plan stratégique, une baisse de la courbe de la mortalité causée par les hépatites chroniques B, C et D d’au moins 60%. De même qu’une réduction de la prévalence des hépatites B et D respectivement de 11,9% et de 10,5%. Et enfin le maintien en-dessous de 1% la prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite C chez les personnes âgées de 15 à 49 ans. Cette année, la Journée dédiée à la lutte contre les hépatites, le 28 juillet dernier, était centrée sur la prévention de l’hépatite B chez la mère et le nou-veau-né. D’après le Dr Phanuel Ha-bimana, la période d’infection la plus vulnérable se situe au cours du premier mois de vie et peut être prévenue par la vaccination contre l’hépatite B, précisément par l’administration d’une dose à la naissance au cours des premières 24 heures de vie. De concert avec le Programme élargi de vaccination, l’introduction du vaccin contre l’hépatite B 24 heures après la naissance sera effective dans les prochains jours.

Au Cameroun, les hépatites virales sont un problème de santé publique. En effet, l’on estime à environ 2,2 millions le nombre de personnes souffrant de l’hépatite B et près de 2 millions celles qui sont touchées par l’hépatite C. Des efforts sont cependant consentis par des spécialistes du domaine pour parvenir à l’élimination de ces maladies encore appelées « tueuses silencieuses». Ceci parce qu’elles restent longtemps secrètes et évoluent pendant dix, 20 ou 30 ans avant que de graves complications apparaissent, à l’instar du cancer du foie et de la cirrhose qui n’ont pas de traitement curatif.

Source: Cameroon Tribune n°12171/8370

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