Une explosion a frappé lundi la ville de Dzhankoi en Crimée occupée par la Russie, et le ministère ukrainien de la Défense a déclaré que l’explosion avait détruit des missiles de croisière russes Kalibr qui étaient transportés par chemin de fer.
Les autorités nommées par le Kremlin en Crimée ont démenti l’allégation affirmant que tous les drones avaient été « destinés à des objectifs civils ».
« L’un a été abattu au-dessus de l’école technique de Dzhankoi et est tombé entre le bâtiment universitaire et le dortoir », a écrit Oleg Kryuchkov, conseiller du chef de la Crimée nommé par la Russie sur l’application de messagerie sociale Telegram. « Il n’y avait pas d’installations militaires à proximité. »
Sergei Aksyonov, le chef de la Crimée installé par le Kremlin, a déclaré que les débris de l’explosion avaient endommagé une maison et un magasin, faisant une personne blessée.
Dzhankoi, un nœud logistique dans le nord de la Crimée, se trouve à environ 150 milles des lignes de front et constitue une vulnérabilité pour la logistique russe. Un chemin de fer qui traverse la ville et qui est utilisé pour transférer des armes relie la péninsule à la Russie par un pont qui a été gravement endommagé lors d’une attaque à l’automne.
La péninsule de la mer Noire en Crimée, dont la Russie s’est illégalement emparée en 2014, est une base militaire cruciale et un point de départ pour l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Des navires de guerre russes en mer Noire ont tiré des missiles de croisière sur des cibles ukrainiennes parfois à des centaines de kilomètres, frappant des villes et des cités et endommageant les infrastructures énergétiques du pays.
Après un assaut majeur en décembre dernier, le ministère russe de la Défense a publié une photo montrant un missile de croisière Kalibr et un message : « Les Kalibr ne s’épuiseront jamais ».
L’armée ukrainienne n’a pas revendiqué la responsabilité des attaques. Bien que le gouvernement ne l’ait pas reconnu publiquement, le pays a frappé à plusieurs reprises des cibles militaires en Crimée et dans d’autres territoires occupés par la Russie que Moscou revendique désormais comme le sien, ainsi que des infrastructures comme le pont du détroit de Kertch qui relie la Crimée à la Russie.
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