L’Organisation des Nations-Unies à travers son organisme, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, est préoccupée par la situation épidémiologique qui prévaut actuellement dans ce camp de réfugiés.
L’épidémie de choléra a resurgi depuis peu au Cameroun, et jusqu’ici, elle était plus active dans la région du Sud-Ouest, du Littoral et du Centre. A l’Extrême-Nord également, mais avec une ampleur désormais inquiétante ces derniers jours car, elle s’est déclarée dans le camp des réfugiés de Minawao.
C’est du moins que ce rapporte l’Organisation des Nations-Unies, à travers son organisme, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés. Dans un communiqué rendu public le mercredi 19 octobre 2022, il se dit « préoccupé par des cas de choléra confirmés dans le camp de réfugiés de Minawao, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Trois personnes sont décédées et 39 cas ont été identifiés dans le camp ».
Le premier cas avait en effet été diagnostiqué dans le camp samedi dernier, et le mardi 18 octobre 2022, « 24 des 39 patients recevaient un traitement » dans les établissements de santé de Minawao. Le HCR rassure tout de même que ces malades sont désormais « dans un état grave mais stable », et que douze personnes « ont récupéré et sont rentrés chez elles », peut-on lire dans le communiqué.
L’organisme onusien déplore cependant une insuffisance des « sources d’eau potable et des infrastructures sanitaires », alors que la population du camp a quasiment doublé depuis 2015, et accueille à ce jour près de 75 000 personnes.
CIN
