Les actes de violences physiques ou verbales contre les élus ont augmenté de 32% en 2022, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur communiqués mercredi 15 mars 2023 par le ministre délégué aux Collectivités Dominique Faure.
2 265 plaintes pour violences contre des élus
L’an dernier, 2.265 plaintes et signalements de violences verbales (menaces, injures, outrages) ou physiques à l’encontre d’élus ont été enregistrés, en hausse de 32% par rapport à 2021, selon ces chiffres issus des remontées d’information du ministère de l’Intérieur auprès des services préfectoraux.
Parmi ces signalements, 160 ne concernaient que des violences physiques, une légère baisse par rapport à 2021.
Vers une cellule dédiée
Pour faire face à cette augmentation, « une cellule d’analyse et de lutte spécifiquement dédiée à la lutte contre les agressions contre les élus » sera créé dans les prochains jours, a annoncé Dominique Faure dans un entretien avec Paris-Match.
Installée au ministère de l’Intérieur, cette unité « sera chargée d’identifier ces phénomènes, d’analyser chaque fait, de les prévenir et d’y répondre en toute coordination avec les préfectures, la police, la gendarmerie et les parquets », a-t-il précisé. . -Elle ajoute.
Renforcer les sanctions
Dominique Faure a également indiqué qu’il souhaitait « renforcer les sanctions pour ceux qui s’en prennent aux élus »de sorte que les peines encourues sont similaires à celles commises pour avoir agressé les policiers, les gendarmes ou les pompiers.
En février, l’association des maires de France (AMF) annonçait pour sa part une hausse de 15 % en 2022 des outrages, menaces et violences physiques à l’encontre des maires et conseillers municipaux.
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