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Les habitants de Ngodi-Bakoko réclament la régulation des activités bruyantes de l’église Rhema

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Les résidents du quartier Ngodi-Bakoko, dans la municipalité de Douala 3, sont de plus en plus exaspérés par les nuisances sonores provenant de l’église Rhema de la Cameroon Baptist Congregation. Ils sollicitent l’intervention du sous-préfet pour interdire ou réguler les activités de l’église qui, selon eux, perturbent leur tranquillité et leur bien-être.

En novembre 2023, une décision administrative avait scellé l’église pour des raisons similaires. Cependant, depuis que cette mesure a été levée, les habitants affirment que la situation a empiré.

« Depuis que l’église a rouvert, ils ont amplifié leur bruit et prolongé leurs horaires de culte. Ils commencent leurs activités tôt le matin et continuent jusque tard dans la nuit. Même en fermant les portes et fenêtres, on n’arrive pas à se reposer après une longue journée de travail« , se plaint un résident.

Les parents, particulièrement affectés, dénoncent les difficultés que rencontrent leurs enfants pour étudier le soir, en raison du vacarme constant provenant des haut-parleurs et des instruments de musique.

« J’ai fait venir plusieurs enseignants à domicile, mais ils ne peuvent pas travailler dans un environnement aussi bruyant. Les enfants n’arrivent même pas à se concentrer ou à retenir ce qu’ils étudient« , déplore une mère.

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Toutefois, certains membres de la communauté défendent l’église, affirmant que sa présence a contribué à éradiquer des pratiques de sorcellerie autrefois répandues dans le quartier.

« Depuis que l’église s’est installée, le quartier a complètement changé, et toutes les pratiques occultes ont disparu« , affirme un habitant.

Face aux critiques, un des pasteurs de l’église s’est exprimé avec déception. « Vous ne pouvez pas aimer Dieu et détester chanter des louanges pour lui« , a-t-il déclaré.

Il invite plutôt les résidents à rejoindre les moments de prière et de culte, qu’il décrit comme une occasion de se rapprocher de Dieu.

Pour l’instant, les tensions demeurent vives, et la population locale espère que des mesures seront prises pour rétablir un équilibre entre les activités religieuses et le respect de leur tranquillité.

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