Les plantes résistantes au manque d’eau sont de plus en plus populaires et de plus en plus demandées dans les jardineries. Reportage dans le Var et les Bouches-du-Rhône, où des restrictions d’usage de l’eau pourraient être mises en place.
Dans un lotissement à Pourrières (Var), le jardin de Nicole Lemay sort de l’ordinaire. Il n’a que des plantes résistantes à la chaleur et nécessitant peu d’eau. Elle a conçu son jardin sec il y a 11 ans, très adapté au climat méditerranéen, et sans pelouse. «Une pelouse verte en été signifie beaucoup d’eau», se souvient-elle. L’été dernier, malgré la sécheresse, elle a pu profiter de fleurs colorées dans son jardin, au prix d’un seul arrosage par semaine, au goutte à goutte.
«Un individu peut rapidement consommer 100 ou 200 euros d’eau avec un arrosage quotidien, et peut descendre deux à trois fois cette quantité en mettant un arrosage contrôlé», explique Kevin Razon, paysagiste. Dans les jardineries, de plus en plus de clients se tournent vers des plantes moins gourmandes en eau. Pour accompagner la sensibilisation, Nicolas Roubaud, paysagiste à Marseille (Bouches-du-Rhône), propose des plantes plus résistantes à la sécheresse, y compris les cactus, mais aussi la lavande, le romarin et la sauge.
