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Le retour de Lula, nouvel élan pour l’Amérique latine

L’Amérique latine sort de sa torpeur. Et recommencer à construire collectivement. Après des années marquées par l’arrivée de la droite au pouvoir puis du Covid, le sous-continent reprend sa marche. Aujourd’hui et demain a lieu le Sommet des chefs d’État de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), à Buenos Aires (Argentine). Créé en 2010, le mécanisme, qui regroupe 33 pays et 600 millions d’habitants, vise l’intégration régionale. Le Celac doit « pouvoir passer d’une intégration des bureaucraties à une intégration des peuples »plaide le diplomate argentin et coordinateur national de l’organisation, Gustavo Martínez Pandiani.

A cet égard, la victoire de Gustavo Petro en Colombie et le retour du Brésil, après le retrait du système opéré par l’ex-président Jair Bolsonaro en 2020 au motif que Celac soutenait Cuba, le Nicaragua et le Venezuela, créent sans doute une attente. Le chef de l’Etat vénézuélien, Nicolas Maduro, a ainsi assuré que le « le temps de l’Amérique latine et des Caraïbes était revenu », jugeant que la région entrait dans une nouvelle étape. Le sommet du Celac, estime-t-il, « sera une bonne occasion de faire entendre la voix des gens ». Le voyage en Argentine est le premier voyage officiel du président Luiz Inacio Lula da Silva à l’étranger depuis son investiture. La réintégration à la Celac est perçue comme « une étape essentielle vers la reconstruction de nos acquis diplomatiques et la pleine intégration du pays dans la communauté internationale »considère le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira.

« un piège néolibéral »

En amont de cette rencontre, l’Argentine et le Brésil ont avancé l’idée d’une monnaie commune, le « sur » (sud) afin de relancer les économies des pays de la région durement touchés par le Covid, puis les conséquences de la guerre. en Ukraine. « La reprise post-pandémique, la reprise productive, la création d’emplois, là sont les plus grandes attentes de ce que Celac doit être dans une perspective d’avenir », précise le coordinateur argentin Gustavo Martínez Pandiani. L’objectif ne serait pas de se substituer aux monnaies nationales, comme c’est le cas avec l’euro, mais de permettre aux États de disposer d’une monnaie de réserve pour leurs échanges, accompagnée d’un système de compensation entre banques centrales. L’idée est de se débarrasser du dollar comme monnaie d’échange. « La Banque centrale européenne et l’euro sont des exemples de ce qu’il ne faut pas faire »prévient l’ancien vice-ministre équatorien de l’Économie, Pedro Páez Pérez, chargé sous la présidence de Rafael Correa de mener à bien ce projet régional. « Une monnaie unique liée au dollar serait un renoncement à la souveraineté régionale et nationale des pays participants. Ce serait un piège néolibéral…

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