Le Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées au sein de la communauté Bamoun au Cameroun, a atteint un jalon historique en devenant le premier élément du patrimoine immatériel camerounais à être intégré à la liste de l’UNESCO.
Une vague de joie et de fierté a déferlé au sein de la communauté Bamoun et au-delà, marquant un moment significatif pour la culture camerounaise. La décision a été annoncée lors de la dix-huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient actuellement à Kasane, au Botswana, depuis le 4 décembre. La ministre des Arts et de la Culture, le Roi Bamoun, et une délégation camerounaise ont assisté aux délibérations.
Sur la page officielle de l’UNESCO, on peut lire : « Nouvelle inscription sur la liste du Patrimoine Immatériel : le Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, au Cameroun. Félicitations. »
Cette inscription confère au Nguon une protection internationale accordée par l’UNESCO. Les rites, rituels, traditions orales, savoir-faire et autres aspects culturels de cette célébration biennale, existant depuis plus de 500 ans, sont désormais reconnus et préservés pour être transmis de génération en génération.
Il est important de noter que le Nguon est une fête traditionnelle biennale, se déroulant les années paires, avec une histoire qui remonte à plus de cinq siècles. Les festivités, qui s’étalent sur une semaine, comprennent des cérémonies importantes du vendredi après-midi au dimanche soir, offrant un aperçu profond de la richesse culturelle et de l’héritage des Bamoun.
Cette reconnaissance par l’UNESCO marque non seulement une victoire pour le Nguon et la communauté Bamoun, mais aussi un pas important pour la préservation et la promotion de la diversité culturelle au niveau mondial.