Le débat tourne autour du moment où le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a sollicité les conseils militaires du chef du Commandement du Nord américain, le général Glen VanHerck, sur la meilleure façon de manipuler le ballon. VanHerck a déclaré aux législateurs lors d’une audience du Comité sénatorial des forces armées jeudi qu’il n’avait parlé à Austin de la situation que le 1er février – cinq jours après que la communauté du renseignement a informé les hauts responsables de sa présence.
Mais le porte-parole d’Austin dit que VanHerck a donné ses « recommandations itératives » tout au long de la crise, et que le chef du Pentagone était en « communication fréquente » avec les principaux généraux au sujet des options militaires.
Sén. Roger Osier (R-Miss.) Et d’autres législateurs républicains ont demandé à plusieurs reprises à l’administration des réponses sur ce que les principaux décideurs savaient de l’incursion du ballon et quand ils l’ont su. Lundi, Wicker a critiqué les « incohérences » entre la chronologie des événements d’Austin et celle de VanHerck.
« Un témoignage récent du général VanHerck a révélé des incohérences flagrantes entre la compréhension du NORTHCOM de la chronologie par rapport à ce que le secrétaire Austin et le sous-secrétaire Kahl ont dit au public », a déclaré Wicker dans un communiqué, faisant référence au chef de la politique du Pentagone, Colin Kahl. « Si les États-Unis veulent apprendre de cet événement de sécurité nationale, nous devons avoir des réponses claires de l’administration Biden. »
Les sénateurs républicains ont également profité de l’audience de jeudi pour blâmer l’administration Biden d’avoir mal géré la crise, Wicker accusant Austin et le président Joe Biden d’avoir retardé l’action.
« Donc, le cinquième jour, il est évident que vous avez pris les bonnes mesures », a déclaré Wicker à VanHerck lors de l’audience. « Mais il est également clair que vous n’avez reçu aucune instruction du président des États-Unis ou du secrétaire à la Défense jusqu’au cinquième jour de cette crise, date à laquelle le ballon avait traversé l’Alaska et le Canada, puis était rentré aux États-Unis. »
Les législateurs républicains, et même certains démocrates, ont déclaré que la décision d’autoriser le ballon à poursuivre son périple montrait une faiblesse pour la Chine.
« Je pense que c’était une grave erreur de laisser flotter un ballon espion chinois à travers l’Amérique », a déclaré le sénateur. Tom Coton (R-Ark.). « Je pense que c’est un dangereux précédent établi non seulement avec la Chine, mais avec tous nos adversaires. »
Cotton et Wicker auront l’occasion mardi de faire pression sur Austin lui-même sur la chronologie lorsqu’il rejoindra le président des chefs d’état-major, le général Mark Milley, pour une audience des…
