« M. Morris a indiqué qu’ils déposeraient une requête en annulation parce que M. Smith était «quelque chose entre une cible et un témoin» dans l’enquête du procureur du comté de Fulton sur les élections de 2020 », a écrit John Langford, avocat de Freeman et Moss.
C’est la dernière indication du large filet que Willis lance alors qu’elle approche de la phase d’inculpation attendue de son enquête. Elle a récemment indiqué qu’elle avait obtenu des informations sur des crimes potentiels commis par au moins un ou deux des faux électeurs présidentiels enrôlés par Trump dans le cadre d’une dernière tentative visant à annuler les résultats des élections. Trump lui-même serait la cible de son enquête, qui a fait l’objet d’une enquête spéciale d’un grand jury d’un an qui s’est terminée en janvier.
Le grand jury spécial, qui n’avait pas le pouvoir d’émettre des actes d’accusation, a publié un rapport encore secret recommandant des accusations contre un nombre inconnu de personnalités liées à Donald Trump – y compris potentiellement Trump.
Willis mène actuellement des entretiens supplémentaires avec des témoins alors qu’elle se prépare à présenter son cas à un grand jury traditionnel ayant le pouvoir d’émettre des actes d’accusation. Elle aurait dit aux forces de l’ordre locales de s’attendre à des décisions d’inculpation dès juillet.
Quelques jours après que les avocats de Freeman et Moss aient parlé avec Morris, ils ont été contactés par un autre avocat de Smith, Randy Evans, qui a tenté de négocier une déposition limitée où Smith pourrait officiellement plaider le Cinquième à leurs demandes. Mais les pourparlers ont échoué le 12 mai, après que les avocats de Freeman et Moss ont envoyé une liste de sujets de déposition proposés qui ont suscité une réponse nette d’Evans.
« J’ai compris que vous vouliez une déposition à des fins défensives pour vous assurer que vos clients ne seraient pas pris en embuscade au procès par le témoignage de Ray Smith. Je vous avais informé que la déposition de Ray Smith impliquait plusieurs problèmes, notamment le cinquième amendement, le secret professionnel de l’avocat et la doctrine du produit du travail, entre autres », a écrit Evans, ajoutant:« La liste des sujets démontre clairement une utilisation offensive de la déposition qui directement implique les privilèges dont nous avons parlé précédemment[ed].”
Les avocats de Freeman et Moss demandent maintenant l’aide du juge du tribunal de district américain Beryl Howell pour ordonner la déposition de Smith.
Smith, Evans et Morris n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire, pas plus qu’un porte-parole du bureau du procureur de district.
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