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L’Algérie veut investir 500 millions d’euros dans la construction d’un port sec au Cameroun

Arrivée le 22 janvier 2023, la délégation constituée d’une quarantaine d’entrepreneurs algériens a achevé son séjour en terre camerounaise avec un « objectif atteint à 100% » compte tenu des activités menées pendant une semaine ; lesquelles présagent des retombées dans un avenir proche au profit de la première économie de la Cemac.

Dans la foulée,  Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes(Cgea) annonce que son pays va amener d’ici fin février 2023, d’autres investisseurs. Ceux-ci vont construire « un porc sec qui va coûter 500 millions d’euros  soit 327,9 milliards de FCFA », rassure-t-elle dans les colonnes du quotidien national bilingue Cameroon Tribune.

Pour l’heure, la femme d’affaires ne donne aucune information sur le lieu où sera bâtie l’infrastructure encore moins les modalités de fonctionnement. Toutefois, notons que l’information intervient dans la mouvance de la signature avec la Chambre de Commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima), d’une série de protocoles pour 07 coopératives dans 04 secteurs d’activités : le café, le bois, le coton et la transformation agroalimentaire.

Dans les prochains, jours, une mission économique d’environ 250 hommes d’affaires quittera Alger pour Yaoundé dans l’optique d’explorer ces domaines d’activités y compris le maïs, l’une des céréales les plus consommée par le pays.

La réalisation du port sec annoncé par l’Algérie serait le plus grand investissement du genre dans le secteur portuaire à côté du port sec en gestation à Ngaoundéré dans l’Adamaoua et dont l’enveloppe prévisionnelle est estimée à 1,4 milliard de F et celui de Ngoumou (région du centre) toujours en attente de réalisation.

Faut-il le rappeler, un port sec est une plate-forme de correspondance de transport intermodal directement connecté par route ou par chemin de fer à un port maritime, et fonctionnant comme un centre de transbordement de cargaisons maritimes vers des destinations à l’intérieur des terres.

Eco Matin

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