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La France insoumise dépose une motion de censure — RT en français

Alors que le président de l’Assemblée nationale a déclaré l’irrecevabilité des amendements visant l’abrogation de l’âge de la retraite à 64 ans, La France insoumise annonce qu’elle déposera une nouvelle motion de censure.

Une situation « inacceptable »: Mathilde Panot, députée de La France insoumise dans le Val-de-Marne, n’a pas goûté l’irrecevabilité des amendements relatifs à la suppression du report de l’âge légal de la retraite. Dans la foulée des annonces faites par le président de l’Assemblée nationale, l’élu du Nupes a annoncé ce 7 juin à midi le dépôt d’une nouvelle motion de censure.

« Une atteinte sans précédent aux droits du Parlement»

Invitée sur le plateau de BFMTV/RMC ce 7 juin, Yaël Braun-Pivet a plaidé l’article 40 de la Constitution pour justifier l’irrecevabilité financière des amendements visant à abroger l’âge légal de la retraite à 64 ans. Une annonce qui a suscité la colère de l’opposition, notamment du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), à l’origine des amendements relatifs à l’abrogation de l’âge de la retraite. Des textes qui devaient être votés le 8 juin lors de la niche parlementaire de ce groupe.

Les députés Liot ont dénoncé « une atteinte sans précédent aux droits du Parlement » et « un déni de démocratie ». En outre, ils sont déterminés à « permettre un vote à l’Assemblée sur la réforme des retraites ».

Un sentiment partagé par le Nupes, qui avait également déposé des amendements en ce sens. Le président de la commission des finances de l’Assemblée, Éric Coquerel (LFI), déplore pour sa part un « affaiblissement de la démocratie parlementaire ». A droite aussi, les critiques fusent : le vice-président de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu (RN) dénonce ainsi une majorité qui « a peur des députés, peur des Français et piétine les droits du Parlement ».

Vers un jeudi noir à l’Assemblée ?

C’est le jeudi 8 juin que devait se tenir le vote proposé par le groupe Liot et attendu par toutes les oppositions. Avec l’irrecevabilité des amendements pour abroger l’âge de la retraite à 64 ans, les parlementaires de l’opposition seront privés de leur vote et devraient réserver un accueil froid au président de l’hémicycle. En déclarant la veille sur BFMTV/RMC : « Demain, quoi qu’il arrive, il n’y aura pas d’abrogation de la réforme des retraites », le…

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